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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Loïc Chahine
Jordi Savall pose,
avec ce programme, un regard panoramique sur le répertoire pour ensemble de
violes (de 1500 à 1700 environ) qu'il explore depuis quatre décennies déjà.
L’humaniste aime y entendre un dialogue entre les nations, autour de
l'instrumentation pour consort et de certaines formes, telle la passacaille. Que
ces formes et ces violes aient évolué en deux cents ans est secondaire à ses
yeux ‑ il y a fort à parier que les musiciens jouent Ies mêmes instruments, ou
quasi, pour Parabosco et Charpentier. Ailleurs, nous restons souvent sur notre faim. Seul le tambourin insuffle de la légèreté au Saltarello des Danze veneziane, et, plus loin, les cloches tentent de faire oublier l'inanité de la lecture du Ricercare XIV de Parabosco. La cosmétique qui anime la Schottisch Tanz charme, mais oblitère l'élaboration polyphonique de William Brade pour la réduire à un cliché popularisant. L’ln Nomine a 4 de Gibbons avance à tâtons, le Concert à quatre de Charpentier est survolé et semble manquer cruellement d'intentions, comme les pièces espagnoles. Savall et Hesperion XX (et XXl) ont construit une discographie assez brillante pour que nous puissions avouer sans rougir que cette fois, ils ne nous convainquent qu'en partie. |
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