Texte paru dans: / Appeared in:
*


Diapason # 668 (05/2018)
Pour s'abonner / Subscription information

Nibiru 01642231

Code-barres / Barcode : 8595056601643

Appréciation d'ensemble:

Outil de traduction (Très approximatif)
Translator tool (Very approximate)
 

Analyste: Sophie Roughol

 

Ainsi se clôt l'intégrale des psaumes composés entre 1725 et 1728 pour les vêpres catholiques de la cour de Dresde... en attendant, annoncés par Nibiru pour un autre volume, huit psaumes publiés sous le titre Psalmi varii. Mais quel mystérieux contexte freina la fantaisie de Zelenka dans ce troisième cycle ? À quelques exceptions fugitives près, dites adieu aux prouesses ludiques du Volume Il (Diapason d'or, cf no.657). Peut-être se nichaient-elles dans les huit pièces (six psaumes mariaux, un Magnificat et un Beatus vir) signalées perdues dès 1784 ? Subsistent le Confitebor tibi Domine et le Laudate Dominum, suivis de six psaumes conclusifs de fêtes liturgiques moins usitées, auxquels Viktora adjoint le Da pacem Domine ZVW 167 de 1740. Le recueil se distingue par une économie de moyens à laquelle Zelenka ne nous avait pas habitués.

Le ténor Matteo Lucchini, alors présent à la cour, - est célébré dans deux psaumes (qui échoient ici à l'excellent Virgil Hartinger), dont un Laudare Dominum qui offre au disque sa seule réelle surprise, avec un Amen guilleret en volée de cloches. Les soprano et alto enfants de la chapelle assuraient de brèves incises, Lenka Cafourkova et Pascal Bertin les relaient. Le Zelenka flamboyant du deuxième volume s'efface, l'élève de Fux se surpasse : fugue magistrale sur ostinato de basse pour l’Amen du Confitebor ZVW 70, longs mouvements continus englobant versets et doxologie (Confitebor encore, mais aussi Da pacem en double choeur aux métriques plus contrastées), surprenant ln convertendo ZWV 91 a cappella avec quelques doublures instrument-ales, truffé de symbolismes, double fugue concluant le Memento Domine David ZWV 98. Le texte interminable du psaume ln exitu Israel ZVW 84 est comprimé en quatre mouvements dont les versets bouillonnent, entre la marche des basses et le cantus firmus des deux sopranos.
Viktora est toujours aussi généreux et précis à la fois. S'il conduit choeur et orchestre vers l'excellence, l'espace sonore offert par la prise de son nous perturbe encore.


Sélectionnez votre pays et votre devise en accédant au site de
Presto Classical
(Bouton en haut à droite)

Pour acheter l'album
ou le télécharger


To purchase the CD
or to download it

Choose your country and curency
when reaching
Presto Classical
(Upper right corner of the page)

   

Cliquez l'un ou l'autre bouton pour découvrir bien d'autres critiques de CD
 Click either button for many other reviews