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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Ivan A.
Alexandre Le clavecin lui‑même, touché comme en 2001 par Violaine Cochard, n'est pas n'importe qui mais le grand Longman & Broderip à un clavier du même Musée, tardif et peu discret en dialogue, ailleurs lyrique et soutenu. Seul homme du quintette, le luthiste Florent Marie ne sera pas poursuivi pour harcèlement: sa pudeur confine à l'abstinence. De toute manière, nous sommes ici pour la flûte. C'est elle qui domine les échanges, elle qui tient la partie supérieure des trios (l’autre revient au violon si attentif et musical d'Alice Piérot, heureusement deux fois seule dans la seconde « Suite imaginaire »), elle qui chante, et danse (gigue du Trio en fa, quelle santé !), et anime (formidable crescendo de la Chaconne HWV435 transcrite pour trio par le jeune compositeur belge Erik, Desimpelaere). Le violon perce ici ou là ; le clavecin délivre une merveilleuse Allemande de la Suite en ré mineur (joliment ornée aux reprises) ; le violoncelle d’Annabelle Luis soutient l'ensemble avec dévotion ; mais la reine de là fête dicte sa loi. Elle se nomme E.980.2.82. |
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