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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jean-Luc Macia Pas d'arias proprement dites, mais des passages lyriques soutenus par les cordes. La préface de 1672 appelle un continuo assez fourni. On ne risque pas d'être déçus par Paul O'Dette et Stephen Stubbs, éminents théorbistes, dont les instruments s'ajoutent à un orgue et un clavecin. Deux violons et quatre violes de gambe complètent un orchestre aux interventions efficaces dès que s'amorcent dialogues et choeurs. On notera que la plupart des chorals sont chantés a voce sola (soprano le plus souvent).
Colin Balzer et
Christian lmmler nous épataient déjà il y a quelques mois, à Boston aussi, dans
un programme Steffani (Diapason d'or, cf. no 665). Le premier incarne un
Evangéliste toujours en urgence, très impliqué dans l'évocation des faits,
dosant chaque élan dramatique dans un contraste saisissant avec le Jésus sobre
et poignant de Immler. Son « Eli, Eli lama asabathani », accompagné par
l’orgue, est un grand moment d’émotion. Tous les autres chanteurs tiennent
correctement leur rang dans une équipe parfaitement soudée : elle unit la forme
kaléidoscopique par un souffle plus long que chez Pierlot. |
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