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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste: Jérémie
Bigorie La démarche se veut iconoclaste mais elle est somme toute assez simpliste: faire sauter le filtre à travers lequel les compositeurs opéraient la décoction de leur(s) influence(s). Pour ce faire, désinvolture rhapsodique, quart de ton et harmoniques impures s'invitent à ce bouillonnant bazar (Suite « La Lyra»), dont les noms sont pourtant soigneusement consignés, tant les musiciens s'en donnent à cœur joie dans l'irrévérence. Exacerbées, les « barbares beautés » chères à Telemann sont données à entendre à l'état brut, tant et si bien que l'alternance avec les morceaux anonymes et populaires est imperceptible. Sans tomber dans semblables excès, un Milos Valent (Channel Classics) a enregistré récemment un album dans le même esprit plus abouti. Flirtant avec le crossover, le présent programme manque en outre d'épine dorsale et de ce soigné éditorial qui fait toute la valeur des enregistrements d'un Jordi Savall chez Aliavox. Reste le plaisir parfois communicatif (très belle berceuse roumaine par la chanteuse Graciela Gibelli en plage 14) avec lequel les musiciens (dont la distinguée Dorothee Oberlinger à la flûte à bec) menés par Vittorio Ghielmi se livrent à l'exercice. Bilan mitigé. |
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