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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jean‑Luc Macia Il est regrettable que CPO n'ait pas poursuivi, pour ces deux premiers recueils de symphonies publiés au tout début des années 1760, son expérience avec La Stagione Frankfurt de Michael Schneider, dont l'enregistrement des Symphonies op. 7 nous avait emballés (cf. no 658). Non que l'orchestre de Willems soit médiocre, bien au contraire, mais dans des partitions à la croisée du postbaroque et du premier classicisme, la direction de Schneider leur donnait une tension que le geste harmonieux et homogène de Michael Willens ne cherche pas. Ses instrumentistes de Cologne, avec neuf cordes seulement mais l'excellent Catherine Martin au premier violon, dispensent des sonorités raffinées et homogènes ‑ les cors amplifient la palette plus qu'ils ne mettent en scène des ruptures brillantes. Cette approche élégante, un peu sucrée, ne s'inquiète pas de préciser les caractères propres à chaque mouvement de ces brèves symphonies (rarement plus de huit minutes au total), toutes en majeur. Musique agréable, certes, de divertissement: mais les figures rythmiques des allegros ne pourraient‑elles pas gagner plus de dessin, les andantes et andantinos plus de couleurs (notamment celui de la Symphonie no 2 dont les nuances d'expression sont survolées, et le caractère général indécis) ? D'un mouvement et d'une section à l'autre, tutti ou cordes seules, le mezzo forte se taille la part du lion sur les pupitres de Cologne. Une découverte mineure, que l'on quitte sans vraiment savoir si ces partitions trouveraient plus d'attrait avec des avocats plus audacieux. |
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