Texte paru dans: / Appeared in: |
|
Appréciation d'ensemble:
![]() ![]() ![]() ![]() |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Loïc Chahine Atsushi Sakaï, luxueusement accompagné par Christophe Rousset et Marion Martineau (qui restent néanmoins au second plan) cherche à redonner du son, de la résonance. Une implacable exactitude gouverne sa lecture scrupuleuse de la partition, et la réalisation de la basse continue, volubile et intelligente, soutient un dessein clair. On a là des fracas, des chuchotements, des soupirs, des silences... Mais comme tout cela semble peu senti ! L’aisance du virtuose (Chaconne, Chemise blanche), toujours sensible à la conduite du son (remarquable dans les mouvements lents), ne suffit pas à créer l'évidence. La perfection de réalisation sonne assez artificielle, peut‑être trop intellectualisée pour véritablement toucher. Dans une optique également « distanciée », Philippe Pierlot (Mirare, Diapason d'or) faisait vivre autour des notes des atmosphères, des tableaux, qui nous manquent dans l'eau‑forte de Sakaï. Les pages les plus convaincantes arrivent avec Forqueray et sa Suite à trois violes, qui, enfin, prend et nous parle. |
Cliquez l'un ou l'autre
bouton pour découvrir bien d'autres critiques de CD
Click either button for many other reviews