Outil de traduction (Très approximatif)
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Analyste:Denis Morrier
La
dolce vita ? L'invasion des profanateurs . Le spirituel Confitebor
tibi Domine cède aux tambourins et aux castagnettes. Le Lamento della
Ninfa (amputé de ses deux madrigaux d'introduction et de conclusion)
substitue des archets au trio de voix masculines, tandis que Dorothee Mields
s'adonne à d'indécents déhanchements sur fond de percussion. Le sublime
Zefiro torna (composé pour deux ténors et basse continue) est intégralement
vandalisé : les chanteurs sont remplacés par une volière criarde de flûtes à
bec, cornets et violons (et comme de bien entendu, toute une batterie arabo‑andalouse),
qui s'active autour de la soprano, laquelle passe sans vergogne d'une voix à
l'autre. Le Nigra sum pour ténor du Vespro change de tessiture
pour être érigé en monument de platitude. Monteverdi a rarement mis autant de
soin à détailler l'instrumentation que dans le génial Con che soavità ?
La Lautten Compagney s'en fiche. Mais si vous rêviez d'entendte le délicieux duo
entre la Demoiselle et le Valet de L’incoronazione di Poppea interprété à
une seule voix et rehaussé par un triangle, n'attendez plus: c'est nouveau,
c'est ici.
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