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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jean‑Luc Macia Au pouvoir d'évocation que Gardiner, Harnoncourt, Herreweghe cultivent dans ces six cantates pour la nativité, Rademann préfère un premier degré assumé, dynamique, coloré. Hormis l'accélération des tempos, le ton n'est pas si différent, somme toute, de Rilling. Avec une bonne trentaine de voix, le choeur montre une cohésion et une souplesse sans failIe. Retenons d'un album guère indispensable, dans l'état de la discographie, le ténor Sebastian Kohlhepp qui joue intelligemment à l'Évangéliste dans les récitatifs et montre un timbre enjôleur, bien posé, ainsi qu'une virtuosité parfaite pour ce répertoire. On le réentendra avec plaisir dans les Passions. L’alto est plus anonyme, la basse Michael Nagy se fait remarquer par une voix mordante. On regrette que l'excellente Regula Mühlemann soit sousemployée ‑ et que Rademann instaure un ton aussi véhément dans le trio de la cinquième cantate, également plombé par un violon rugueux. Les airs de soprano reviennent pour l'essentiel à Anna Lucia Richter, dont la belle présence et l'intelligence font oublier quelques tensions vocales. On se laisse prendre à la Sinfonia pastorale qui ouvre la deuxième cantate ou encore à l'air de soprano avec écho dans la quatrième. A noter en bonus, la première version du choeur d'entrée, provenant de la cantate profane BVW214. |
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