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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Luca Dupont-Spirio De l’agrément, du charme, et un peu plus : c’est ce que partage la distribution menée, dans le rôle-titre, par la contralto Romina Basso. La ligne souple et agile, les séductions d’un timbre à la température changeante répondent à l’Elmiro fauve et ample de Serena Malfi, guère intimidée par les vocalises et les sauts de registre dans un air de bravoure comme « Non ha più pace » – page brillante jusqu’à l’ivresse, puisée chez Hasse. Roi, père et donc baryton, Christian Senn dépasse la facilité vocale et les clichés dramatiques ; son métal, ses accents dardés donnent à Admeto, jusque dans les récitatifs, une figure bien à lui. En Nomio, Marina De Liso saisit par la suavité de la couleur et la sûreté du trait – « Bel piacer », dont le cantabile caressant est l’oeuvre de Giacomelli. Le Filindo de Lucia Cirillo est plus fragile, et il faut appartenir aux fidèles de Sonia Prina pour apprécier l’emphase heurtée de « Al mio amore ». Diego Fasolis dirige ses Barocchisti avec autant d’ardeur et de finesse que le superbe choeur de la Radio suisse italienne. Belle réussite, qui prend l’avantage sur la version pionnière de Gilles Bezzina et l’Ensemble Baroque de Nice (Pierre Verany, 1994). |
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