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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Philippe Ramin Jay Bernfeld est passionné par les voix, ce programme en offre un bel exemple ‑ et pas seulement dans les grands récits, où la lenteur permet d'épanouir le son. Là gigue et sa basse variée font valoir une admirable conduite du chant, ainsi que le rondeau où les larges intervalles du thème sont davantage portés qu'accentués « à grand archet ». La «plainte» nous parle avec simplicité et grandeur en développant de magnifiques couleurs au sein d'un nuage harmonique somptueux. La chaconne allie tempo de la « belle dance » et détail expressif de la variation. Un Charivary plus stylisé que tapageur clôt une Suite admirablement équilibrée, où l'on sent la complicité précieuse des partenaires. Le difficile‑ exercice de la confidence en musique (Bernfeld évoque d'ailleurs Chopin dans la notice) réussit au violiste américain. Attentif aux tensions harmoniques suggérées par la basse, il chante le tombeau de la Suite en sol avec l'intensité d'une Sarah Vaughan auréolée de lumière au milieu d'un combo de musiciens. |
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