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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Xavier Bisaro Technique rayonnante et jamais clinquante, lisibilité des polyphonies les plus intriquées (avec l'excellente initiative d'une pédale en 8'pour plusieurs fugues), plasticité orchestrale des pièces sur le plenum, ornementation vivante...
Parmi les réussites
totales de cet enregistrement figure notamment le Prélude en si mineur BWV
544,. Un peu à la manière de ces fresques passant de la grisaille des
siècles à leur état originel, cette page souvent jouée avec grandeur, sinon
grandiloquence, renoue avec la finesse du style galant dont Bach savait
s'inspirer, quoi qu'en pensât Scheibe. Le monument cède la place à un discours
altier, parfaitement tendu entre contrastes et idée générale, justement
contrebalancé par le ton sobre et retenu de la fugue qui suit. Finalement, tout
rapproche Johnstone d'un Suzuki, avec qui il partage notamment de longues heures
passées à pratiquer la basse continue Immanquablement, ce discret
compagnon-nage auprès d'autres instrumentistes (Gardiner en tête) fait grand
effet une fois que l'organiste se retrouve seul à ses claviers. Après tout,
n'est‑ce pas le trait d'union existant entre des personnalités aussi distinctes
que celles d'un Leonhardt, d'un Koopman, d'un Foccroulle... ? Et c'est bien à
cette lignée que, sans hésiter, on rattachera Johnstone grâce à ce disque
difficilement contournable. |
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