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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Gaëtan Naulleau Il faut, pour être équitable, fêter autant les English Baroque Soloists que le choeur. Saluons avant tout Kati Debretzeni, leader exceptionnel depuis seize ans ... et soliste de caractère dans le Tu solus de la messe ‑ où Reginald Mobley, contre-ténor au médium opulent, fait merveille. Dire que toutes les jeunes voix sorties du choeur nous comblent serait exagérer. La soprano de la messe nous fait grincer des dents, la soprano Il du Magnificat brille sans grandeur. Mais quelle basse! Et les quelques fragilités d'Angela Hicks, très exposée par la lenteur de son air dans la cantate, ajoutent à l'émotion de cette berceuse où Marie chante la tendresse de toutes les mères du monde. Faut‑il, dans le Suscepit Israel (Magnificat), être nostalgique du trio magique tissé en 1983 par Nancy Argenta, Patricia Kwella et Charles Brett ? Ce serait oublier «au-dessus des voix, la trompette qui remplace le hautbois, dans la version en mi bémol, suggère une autre lumière. Et que la prise de son installe en 2016 une autre proximité. Le moindre défaut y apparaît crûment, mais au bénéfice d'une intensité de dialogue qui est l'essence même du Bach de Gardiner. |
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