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| Appréciation d'ensemble:     | Outil de traduction (Très approximatif) | 
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Analyste:  
Stéphane Friédérich 
La décontraction 
faite noblesse, il reste un choix infini pour le toucher, les attaques, le 
tempo, l'expression des récitatifs, de la virtuosité des danses et des toccatas. 
Les tonalités guident tout cela en partie. Elles définissent les identités 
sonores de chaque pièce. De fait, les nuances se créent au fil des modulations, 
dans d'immenses phrases, presque orchestrales, d'une douceur qui bannit toute 
raideur. Et pourtant, les galops peuvent être frénétiques (Prélude en ré 
mineur), d'une allégresse toute italienne, volubiles. Il y a enfin le refus de 
la gravité dans les fugues, le parti pris d'une liberté encadrée, une conception 
finalement peu verticale. On devine de grandes prises et l'effort de la course 
des doigts à la fin de certaines fugues. Ce sont tous ces éléments d'humanité 
qui, fusionnés, font jaillir un esprit d'authenticité. Très bien captée dans 
l'acoustique de la Goillotte, à Vosne Romanée, cette interprétation se déguste 
dans la solitude, remède divin aux tourments de l'âme. | |
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