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Diapason # 616 (09/2013)
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Arcana
A365



Code-barres / Barcode : 3760195733653

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Appréciation d'ensemble:
Analyste:  Roger-Claude Travers
 

Comment aborder le basson vivaldien après Sergio Azzolini, qui a renouvelé l’approche des concertos avec une imagination réjouissante (trois albums parus chez Naïve, cf. 581 et 597 Diapason d’or, et n° 609, Cinq Diapason) ? Alberto Grazzi, virtuose certifié, tente un voie organologique, non moins légitime. Il joue un Fagott copié par Peter de Koningh d’après un J.H. Eichentopf de Leipzig de la première moitié du XVIIIe siècle, sans doute conforme aux bassons utilisés à la cour de Morzin, pour laquelle furent écrits bon nombre des trente-sept concertos. Azzolini, lui, suivait la piste d’un modèle italien plus petit, privilégiant une image sonore moins grasse.

Ecoutez les passages en notes liées un peu baveuses dans le RV483 ou les groupements d’arpèges dans le premier solo du RV480 : Grazzi dompte au mieux son compagnon ventru. Sa maîtrise technique n’est pas en cause. Tout au plus pourrait-on parfois lui faire grief d’une certaine indifférence affective, dans le théâtral RV494 par exemple. Un registre pour lequel Azzolini n’a pas de rival. L’effectif chambriste de Zefiro, à un instrument par partie, permet une lisibilité et une limpidité rarement retrouvées avec l’Aura Soave Cremona. Est-ce néanmoins une raison suffisante pour se laisser tenter ?
 

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