Texte paru dans: / Appeared in:
Ambronay |
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Appréciation d'ensemble / Overall evaluation : | |
Analyste: Jérémie Bigorie UN ORATORIO TOUT FEU TOUT FLAMME
Après le « Il Diluvio universale », Leonardo García
Alarcón l’autre chef-d’oeuvre de
Falvetti, l’oratorio « Nabucco ». On retrouve la distribution qui fit la réussite du Déluge (malgré le contre-ténor atone de Fabian Schofrin). Même si l’ensemble l’emporte sur les individualités, on pointera l’Anania poignante de Caroline Weynants et le Nabucco de Fernando Guimarāes, colosse aux pieds d’argile en proie aux songes terrifiants (« Deliro, vaneggio »). À la tête de sa Cappella Mediterranea et du Choeur de Chambre de Namur, Alarcón dirige avec une ferveur incandescente une partition - le texte érudit de la notice en témoigne - pas- sée au crible de son magistère analytique. De là découlent des partis pris parfois contestables, tel le recours aux instruments de la culture orientale (le duduk, le ney) ; du moins cette énième recréation baroque, d’un continuel enchantement pour les oreilles, ressemble-t-elle à aucune autre. À découvrir toutes affaires cessantes. | |
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