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Analyste:
Denis Morrier On ne
compte plus les brillants ensembles de flûtes à bec qui se sont approprié un
vaste répertoire, de la Renaissance à la fin du baroque, par le jeu des
transcriptions. En revanche, on ne connaissait guère d’équivalent aux
traversières. Kate Clark (après un très beau récital solo, « Au joly bois
», cf n° 606) comble cette lacune avec un album tout en sonorités rares et
suaves, dans le prolongement du programme anglais qu’elle gravait avec la
même équipe en 2007 ( « Madame d’amours »). La perfection technique de l’ensemble fondé par Kate Clark il y a déjà quinze ans nous fait oublier l’épineux problème de justesse que posent souvent les flûtes Renaissance à perce cylindrique. L’impérial Nigel North apporte, tout au long du programme, un accompagnement au luth aussi subtil qu’efficace, on ne peut que saluer cette magnifique réalisation, au charme intense et inédit. |
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