Texte paru dans: / Appeared in: |
|
Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction ~ (Très approximatif) |
Analyste: Denis Morrier Le répertoire destiné à la « viola bastarda » a fait l'objet de deux enregistre-ments mémorables : celui de la regrettée Sophie Watillon en 1994 (« Art de la viola bastarda », Ligia Digital) et celui de Roberto Gini en 2005 (« Viola bastarda », Olive Music). Mais quelle déconvenue avec le violiste mexicain Thor Jorgen, dont le geste est d'autant plus laborieux qu'il se frotte aux plus hauts sommets de la virtuosité instrumentale de la fin de la Renaissance. Ses diminutions énoncées de manière scolaire, sans raffinement d'articulation, disparaissent parfois dans un sotto voce indistinct (Canzona la de Salaverde). La justesse et la sonorité des aigus sont perpétuellement malmenées, en particulier dans les culminations vertigineuses de Sound Out My Voice de Ferrabosco et du célèbre Vestiva i colli de Rognoni. Les choses s'aggravent encore lorsque le violiste est rejoint par le violoniste Pavel Amilcar, avec lequel il rivalise en fausseté et en aigreur de son.
Les seuls
agréments de ce programme résident dans l'accompagnement attentif et les
quatre pièces pour clavier sobrement interprétées par Andres Alberto Gomez
sur un instrument remarquable: un orgue castillan construit en 1787 par
Joseph Llopis. Le reste est à oublier, en particulier la conclusion
kitschissime assaisonnée d'invraisemblables clochettes… |
|
|
|
Cliquez l'un ou l'autre
bouton pour découvrir bien d'autres critiques de CD |