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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction ~ (Très approximatif) |
Analyste: Jérémie
Bigorie La fête pastorale Il Nascimento dell'Aurora, ressuscitée dans les années 1980 par Claudio Scimone (Erato), et quelques arias éparses : voilà ce dont on disposait avant cet enregistrement. C'est une bien maigre moisson compte tenu de la cinquantaine d'opéras répertoriés d'Albinoni, compositeur que le grand public associe à un adagio qu'il n’a jamais écrit; du moins Arvers était‑il bien l'auteur de son Sonnet.. Ce qu'on entend ici, riche de plusieurs premières au disque, donne pourtant envie d'approfondir la connaissance de son oeuvre lyrique. Aussi regrette‑t‑on les parenthèses instrumentales déjà connues (un concerto de l'Opus 5 et une sinfonia) ainsi que Zenobia limitée à sa seule ouverture alors même que nous disposons ‑ exceptionnellement ‑ de la partition entière. Épinglons également la prise de son médiocre (la chanteuse semble parfois placée sous un couvercle comme par exemple dans son air d'entrée plage 4) avant de saluer les vertus ; elles ne manquent pas : Ana Quintans possède un timbre d'une grande fraîcheur, sans aucune acidité, et une agilité qui lui permet de vocaliser sans effort les arias les plus virtuoses, comme « Vien con nuova orribil guerra » ou « La mia sorte vo' conoscere ».
Aucun déficit non plus du côté des mélodies plus langoureuses où la sensualité des phrasés confine presque au glamour Les trois mouvements enchaînés composant la Sinfonia de Zenobia confirment l'impression que nous avait laissée l'album Vivaldi parut dans cette même collection The Baroque Project: le Concerto de’ Cavalieri n'a rien d'une toile de fond en vertu d'un continuo inventif, concerné même, et des premiers pupitres de haute tenue dans les passages concertants. Une éclairante notice compense la curieuse absence de minutage et incite à poursuivre la découverte. | |
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