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Appréciation d'ensemble:  |
Outil de traduction ~ (Très approximatif) |
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Analyste: Denis Morrier Françoise Lasserre (Pierre Verany) et l'équipe bâloise réunie par Bruce Dickey (HM, réédi tion Glossa) avaient déjà puisé la matière de vêpres fastueuses dans les deux recueils de musique liturgique de Cavalli. Si les Musiche sacre de 1656 mêlent des motets de styles et d'effectifs divers, l'ensemble de psaumes et de Magnificat polychoraux et concertants paru en 1675 illustre la grande tradition des cori spezzati et du stile concertato vénitiens. Bruno Gini est le premier à l'enregistrer dans son intégralité, avec une probité musicologique indéniable et une grande efficacité. Conformément à la pratique décrite par Schütz dans ses Psaumes de David, il confie les huit voix composées par Cavalli à trois doubles chœurs distincts : deux capellae (chorales), deux ensembles de favoriti (solistes) et deux sections de cuivres, réunis sans trombones et cornets à bouquin. Les six groupes dialoguent, alternent ou se superposent, créant des couleurs et des effets de nuances et de masses variés.
Si le propos et la direction sont scrupuleux, la réalisation manque de véritable relief et d'enthousiasme. Les voix solistes ne séduisent guère, et les choeurs, certes homogènes, ne donnent pas au texte l'élan nécessaire pour éclairer et tendre les lignes de force de ces architecturés sonores. Faute de ferveur, l'ennui s'installe. A quand une intégrale du somptueux recueil de 1656 par un ensemble de premier plan ?
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