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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jérémie Bigorie Cette nouveauté conforte pourtant la primauté des instruments modernes, notamment les versions de Holliger mais aussi celle, enthousiasmante, du Pasticcio Barocco (Hérissons). Que manque-t-il à Vaclav Luks, interprète éminent de la musique sacrée du compositeur, pour les égaler ? La mise en place ? Non, les sept musiciens jouent en mesure ; les couleurs ? Pas davantage : on goûte notamment le hautbois fruité de Xenia Löffler. Ce qui manque est la dynamique d'une conversation en musique.
On aimerait plus de mordant et
d'apostrophes péremptoires plutôt que ce ronronnement tranquille au coin du feu.
Sans doute faut-il incriminer une prise de son distante, sans grand relief et
ayant tendance à resserrer l'éventail dynamique. On n'adhère guère au clavecin
placide de Václav Luks (d'aucuns, tels les Zeffiro, alternent avec l'orgue dans
la Sonate n° 1 par exemple, dont la partie originale de basse continue n'a pas
été conservée) qui arpège perpétuellement les accords comme le ferait un
théorbe, au risque d'empâter les textures et la rythmique ; d'autant que ses
tempos comptent parmi les plus lents de la discographie. On retournera donc aux
références précitées. |
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