Texte paru dans: / Appeared in:
Code-barres / Barcode : 3487549902663 |
|
Appréciation d'ensemble: | |
Analyste: Philippe Ramin A la fin des années 1730, le premier volume de la Clavierübung constitue l'apogée de la Suite de danses dont Bach n'a cessé d'exploiter les ressources avec le violon, le violoncelle, la flûte, l'orchestre, le clavecin. Des trois grands cycles pour le clavier, les Partitas représentent un aboutissement par la variété des danses et l'ampleur des préludes. La notice de Martin Gester fournit un éclairage très documenté sur la genèse de l'oeuvre ainsi qu'une passionnante analyse des pièces. Très estimé à la tête de l'excellent Parlement de Musique, organiste et pédagogue de grande valeur on le connaît moins au clavecin, ce disque comble donc nos attentes. On sait
avec quel soin et avec quelle intelligence du son Martin Gester caractérise
le discours à l'orchestre, aussi pourra‑t‑on être surpris par ce passage au
clavecin. Le musicien, apparemment moins à l'aise avec la nature profonde du
son de l'instrument, semble se risquer, pour le faire chanter, à diverses
approches qui entrent en conflit avec la clarté des idées et la cohérence du
discours. Ce qui passerait en concert laisse ici une impression d'inachevé,
la prudence alternant avec de séduisantes libertés hélas souvent agrémentées
d'imprécisions dans l'énonciation, voire de notes à côté. On en restera donc
aux propositions habituelles, Mortensen, Leonhardt, Corti parmi la jeune
génération, et l'indétrônable Scott Ross. |
|
|
|
|
|
Cliquez l'un ou l'autre
bouton pour découvrir bien d'autres critiques de CD |