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Analyste: Philippe Ramin Daniel
Cuiller fait bénéficier les sonates de Fontana de son inestimable expérience
de chambriste. On sent
sent que l'enregistrement doit
autant au rodage en concert qu'à une profonde réflexion sur les affetti
organisés par un compositeur soucieux de variété autant que d'équilibre dans
les proportions. Une attention particulière a été portée aux différentes
fonctions de la basse, parfois strictement harmonique et accompagnante,
parfois virtuose et soliste Les instruments choisis tiennent des rôles
clairement distincts, d'où émerge le contrepoint superbe de Bertrand Cuiller
au clavecin quand il s'avère nécessaire. Les musiciens sont plus soucieux de
guider les voix avec esprit et vivacité que d'accumuler les textures et les
effets sonores... une mode qui semble enfin passer. L’archet élégant de
Daniel Cuiller n'est jamais noyé dans une surabondance de couleurs, la
suavité des deux vioIons (avec Anne Chevallerau) dans la Sonata 7a et la
splendeur des échanges sont magnifiquement mises en scène. Louons aussi le
raffinement de la flûte à bec (Marie‑Noëlle Visse), soutenue par un continuo
à l'aisance rythmique réjouissante (Sonata
1a).
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