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Analyste: Gaëtan Naulleau Ultime livraison du cycle Bach mené depuis le premier violon par Sigiswald Kuijken. On était curieux de redécouvrir les tableaux hauts en couleur et les puissants accompagnatos de la BVW 70 à l'échelle d'une approche résolument da camera ‑ par l'effectif mais aussi le choix des chanteurs et l'allègement drastique des basses instrumentales. Une approche qui se prêtait en revanche à la BVW 182, partition ludique et charmante de Weimar, tout en dialogues entre les voix et une poignée d'instruments. L’une comme l'autre (et la BVW 9) sont effarantes. Et sans équivalent, Dieu merci, dans les autres volumes. On se pince en écoutant le premier volet de la BVW 70, au brio étriqué, uniforme (un comble), souvent faux, vocalisé au petit bonheur la chance dans une acoustique de boite à chaussures. Gerlinde Sämann, à laquelle on doit de superbes airs dans la série, s'épuise sans cesse, à bout de souffle. Le chœur de solistes est‑il vraiment garant de transparence ? Les lignes saccadées et chaotiques des quatre voix dans le premier numéro de BVW 9 participent d'un flou pas très artistique. On passera
pudiquement sur le choral figuré de la BVW 182 et les solos de
Kuijken pour oublier vite ce CD tandis que les innombrables réussites de La
Petite Bande nous restent en mémoire.
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