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     Outil de traduction (Très approximatif)  | 
    
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 Analyste:
Sophie Roughol Affirmer sans arguments que la musique de Caldara n'a rien de « révolutionnaire » suffit‑il pour s'exonérer d'une production aussi morne ? Le Vénitien Caldara, formé à Saint‑Marc, y a cultivé, selon ses commanditaires, tous les styles, du contrepoint a cappella à la polychoralité ou à l'air concertant. En 1715 à Bologne, juste avant son départ définitif pour la cour viennoise des Habsbourg, paraît la dernière édition imprimée de son vivant: les Motets op. 4 sur des textes bibliques, à deux, trois ou quatre voix et basse continue. De facture il est vrai peu audacieuse, ils obtiendront pourtant un franc succès, notamment grâce aux remaniements effectués par Zelenka pour les prêches de Carême de Dresde. 
La musique sacrée 
de Caldara est bien moins enregistrée que son pendant profane, c'est l'avantage 
de ce disque. On en verrait bien un autre, la présence de l'orgue du château de 
Gottorf, datant de 1560, dans un florilège de compositeurs nord‑européens sous 
influence italienne. Mais guère plus: la prudence des solistes n'empêche pas 
quelques défauts d'intonation, qui seraient peu de chose sans cette implacable 
absence d'intention, d'argument et d'envie.  | 
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