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Diapason # 634 (04/2015)
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CRD
CRD35312



Code-barres / Barcode : 0708093353125

Appréciation d'ensemble:

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Analyste: Philippe Ramin

Virginia Black s'est distinguée il y a une vingtaine d'années par quelques disques très brillants au clavecin dont un récital Soler particulièrement haut en couleur (CRD), mais c'est au piano moderne qu'elle aborde les six partitas. Une démarche intéressante, qui la rapproche autant des pionniers des claviers anciens que de la jeune génération capable d'enjamber allègrement les frontières pour enrichir son inspiration de part et d'autre. L’apport du clavecin se fait sentir dans la maîtrise du vocabulaire ornemental et l'habileté à fusionner le détail dans la ligne. Le rapport entre verticalité et discours linéaire est réalisé avec beaucoup d'évidence, le tout dans un toucher plutôt élégant. Curieusement (si l'on pense à ses disques au clavecin), un manque d'assise fragilise le discours et la mise en place des pages virtuoses, le Capriccio par exemple, et les fugati de manière générale. La comparaison de ce Prélude en ré majeur, au souffle court, avec celui de Benjamin Grosvenor assez cruelle pour l'aînée. On est touché par la grâce qui nimbe les allemandes, l'intériorité lumineuse des sarabandes et, de manière gé­nérale, par la délicatesse du propos, mais des racines manquent à ces jolis arbres.

 

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