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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Xavier Bisaro Dans une configuration de broken consort La Fenice confirme sa cohésion habituelle comme les qualités individuelles de ses éléments. Virtuosité, engagement et attention portée au collectif atteignent un idéal point d'équilibre. Cette réalisation permet aussi de rappeler l'inépuisable polyvalence de Tubéry, plutôt connu dans ses habits de chef d'ensemble ou de cornettiste, alors qu'on le retrouve ici comme flûtiste émérite. Une autre dimension de ce disque le rend particulièrement appréciable : sa patine, acquise au gré des concerts qui ont précédé les micros. S'il s'écoute d'une traite, c'est parce qu'il témoigne d'une réelle considération de l'auditeur, du besoin de situer l'écoute dans un monde bien campé tout en variant les éclairages, les affects ou, plus simplement, le format des pièces enchaînées. Une suggestion cependant: à l'ère du multimédia, le lien entre un peintre ou un architecte et la musique de son temps mérite mieux que ces quelques oeuvres picturales reproduites dans les limites d'une notice de CD. Sur le modèle du prolongement numérique de livres édités au format papier, il faut espérer que les maisons de disques sauront se saisir plus volontairement des technologies actuelles pour mieux donner à « sentir » le passé. |
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