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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction ~ (Très approximatif) |
Analyste: Jérémie
Bigorie
Orchestre à lui seul doublé d’un conteur inspiré, le bassoniste met à profit sa technique superlative d’où découle une grande délicatesse d’articulation, une souplesse dans le maniement de la hanche double qui enrobe chaque note d’un petit halo moelleux et conjure toute raideur du son dans les registres extrêmes. Extrême, l’Allegro du magnifique Concerto RV 498 l’est par la suavité des nuances (Piano Sempre) ouvrant la fenêtre sur un paysage de « Venise hivernale » : Azzolini émet des sons feutrés comme on pose des pas sur la neige. Pourtant le meilleur est à venir avec le Concerto RV 492 où se dessine un personnage d’opéra, et le dramatique RV 500 qui, à l’instar des autres concertos en tonalité mineur de Vivaldi, nous plonge dans les tourments intérieurs de l’âme. La joie reprendra le dessus avec le menuet final permettant à cette interprétation de briller par son panache, sa fébrilité enjouée et ses apostrophes ludiques. Un réjouissant opus à ajouter à l’intégrale exemplaire entreprise par le label Naïve. | |
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