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Diapason # 646 (05/2016)
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Linn
CKD476 




Code-barres / Barcode : 0691062047623

Appréciation d'ensemble:

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Analyste: Jean‑Luc Macia

Très active pour le label Linn (déjà, il y a vingt ans, au sein des Palladian), Pamela Thorby nous offre un double album mi‑soliste, mi‑chambriste. Elle n'est pas la première à acclimater les douze Fantaisies pour flûte traversière à la flûte à bec. Comme Héloïse Gaillard, (cf no 621), elle utilise cinq modèles, dont deux flûtes de voix, construits pour la plupart par Luca De Paolis, ce qui apporte un semblant de variété à un jeu certes mobile, avec des phrasés élégants et une bonne tenue de souffle, mais manquant paradoxalement d'un peu de... fantaisie. Un supplément de rubatos, d'incises volubiles, de surprises ludiques ne serait pas un luxe, surtout s'il s'agit d'écouter les Fantaisies à la suite.

 

Le premier disque aligne sept sonates ‑ dont six pour flauto dolce, extraites des Essercizii musici et du Getreuer Music‑Meister. Stimulée par un fringant continuo qui frise parfois la redondance d'effectifs (basson et violoncelle, archiluth ou guitare et clavecin s'additionnant souvent), Thorby y montre plus de panache et de variété rythmique. Dans la Sonate en fa mineur TVW 411/f1, à l'origine pour basson, la transcription, légitime et usuelle, amoindrit l'effet mélancolique du Triste initial.'

 

Pour les six autres sonates, nous resterons donc fidèles au brio et au raffinement de Michael Schneider (avec la Camerata Köln, DHM), et pour l'intégrale des Fantaisies à Dorothée Oberlinger (DHM).

 

 

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