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Appréciation d'ensemble: | |
Analyste: Roger Tellart Le premier est le fait du brillant ensemble Fretwork. Sa lecture ne tient pas ce qu’elle promettait. Le choix d’un full consort de violes est sans aucun doute idéal dans les savants jeux d’écriture de l’Âge d’or élisabétain, mais plus ou moins en porte-à-faux, me semble-t-il, avec le bonheur sonore sans apprêts du présent répertoire (antérieur d’un siècle environ). Faute d’imprévu dans le phrasé, les accents, les rythmes, la musique s’étiole et dépérit. Faut-il donner quelques exemples ? Regrettons alors le ton trop surveillé, compassé, de la Basse-Danse La Spagna et du Dit le bourguygnon qui distillent un noble ennui là où l’auditeur rêvait de couleur métrique, ludique. Dommage pour les valeureux archets britanniques, stylistes comme il en est peu, mais pris ici en flagrant délit de formalisme, alors que paradoxalement ils sont familiers des aventures à risque avec la musique de notre temps. ......
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