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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Jean-Luc Macia On espérait beaucoup de cette gravure des Brandebourgeois tant les disques précédents de la jeune Akademie berlinoise nous avaient souvent subjugués par la qualité instrumentale et la vigueur rythmique qu'elle y déployait. D'entrée, les cors turbulents, à la sève cinglante, nous donnent raison. Voici une intégrale qui s'inscrit dans la postérité d'un Goebel, sans le moindre regard vers le « musicalement correct » d'antan. Des rythmes nerveux, des timbres musqués (les flûtes à bec, les violons entêtants des différents solistes qui se succèdent), l'allègement des tutti : tout cela forme une alchimie qui provoque irrésistiblement des picotements choré-graphiques dans les jarrets (les mouvements vifs du 6e Concerto par exemple, aussi dansants qu'avec Reinhard Goebel). On ne saurait trop louer la subtilité avec laquelle les cordes mettent en lumière les plans sonores, les contrechants et les rebonds du 3e Concerto ou la volubilité des flûtes à bec dans le 4e (secouées par le violon de Midori Seiler), ainsi que les tutti gonflés de sève du 5e Concerto à l'allant irrépressible. Pourtant, moins audacieux que Musica Antiqua Köln, moins voyous que La Stravaganza Hamburg, les Berlinois s'assagissent parfois: bien qu'enlevés avec verve, les Allegros du 2e Concerto ne procurent pas le choc que l'on ressent parfois ailleurs ; le solo de clavecin de Raphael Alpermann dans le 5e reste en retrait, comme par timidité, et l'affetuoso en trio qui suit paraît bien neutre. La confusion entraînée passagèrement par quelques dérapages des cors dans le troisième mouvement du ler Concerto en devient secondaire. Les Hambourgeois de Siegbert Rampe font bien pis mais au moins maintiennent jusqu'au bout leur ligne audacieuse. Les
Berlinois, eux, semblent se repentir fugitivement de tant d'excès pourtant
bienvenus, manquent de peu de se hisser au sommet (de la) … discographie … |
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