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Analyste:Roger
Tellart
Un
jardin des délices pour l'amoureux du bel canto baroque d'outre‑Rhin, à
l'enseigne de la manière et de la lumière italiennes... Certes, ce n'est pas ici
que l'on pourra faire grief au soliste ‑ si exactement accompagné ‑ de mettre la
beauté d'un timbre irradiant et sa belle virtuosité au service d'une expression
convenue. Et les inconditionnels de l'art captivant mais fragile du contre‑ténor
penseront comme moi qu'un autre poète rejoint aujourd'hui Alfred Deller
au royaume des rêves mystiques et des étoiles. Ce faisant. Scholl nous prend par
la main en musicologue expert. Ainsi rend‑il évidente la filiation
MonteverdiSchütz dans le chant frémissant des deux Petits Concerts
spirituels oude la Symphonie sacrée (Livre 2) qui nous
montrent le Saxon à l'écoute de la déclamation pathétique qu'il avait sans doute
trouvée à Venise auprès du Crémonais. Scholl rend toujours justice au pouvoir
des mots, jusque dans l'exubérance concertante de la cantate Jubilate Domine
de Buxtehude qui greffe pratiquement, sur la forme du concert sacré, un
schéma de sonate instrumentale. Un aspect qui n'est pas absent de cette gravure
passionnante avec les sonates de Legrenzi et Albertini : deux Italiens «
germanisants » (la pièce de Legrenzi est dédiée à l'empereur Leopold ler) dont
l'écriture, dense et avantageuse, semble plus destinée à un auditoire du Nord de
l'Europe qu'à un public transalpin.
« La place manque pour dire toute notre tendresse pour le bouquet de rares
Deutsche
BarockliederI (Nauwach, Albert, Krieger, Hammerschmidt…) agencé par Andreas
Scholl en 1994. Mais il ya mieux ici que mile discours.. (Diapason d’or)
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