Maestros Del Siglo de Oro
Maîtres du Siècle d'Or
Masters from the Golden Century

CRISTOBAL DE MORALES, FRANCISCO GUERRERO, TOMAS LUIS DE VICTORIA
 

Réédition / Reissued
Alia Vox AVSA9867 (A + B + C)
Code-barres/Barcode:
7619986398679

Édition remasterisée

Remastered edition

Super Audio CD



Collection Héritage vol.  5







 


Description

Artistes / Performers :
La Capella Reial de Catalunya,
Hespèrion XX,
dir. Jordi Savall

Lieu d'enregistrement pour les 3 cd / Recording site for the 3 cds:
Collégiale romane du Château  de Cardona, Catalogne (Catalunia)
 
 Cristóbal de Morales
(c. 1500-1553)

Enregistrement: 1991
Recording date: 1991
Durée totale/Total time:72'30

Francisco Guerrero
(1528-1599)

Enregistrement:  1991
Recording date: 1991
Durée totale/Total time: 68'40

Tomás Luis de Victoria
(1548-1611)

Enregistrement:  1992
Recording date: 1992
Durée totale/Total time: 55'00


Édition originale/Original recording
Astrée - 8765

Édition originale/Original recording
Astrée 8766

Édition originale/Original recording
Astrée 8767


Réédition/Re-issued
Naïve 9926


Réédition/Re-issued
Naïve - 9953


Réédition/Re-issued
Naïve - 9975


 

 


 


Évaluations recensées / Reviews located



10/1993 (re: Morales + Guerrero))
See below


# 385 (09/1992) (re: Morales)
# 389 (01/1993) (re: Guerrero)
# 478 (02/2001) (re: Guerrero)
# 391 (04/1993) (re: Victoria)
# 493 (06/2002) (re: Victoria)


# 20 (03/200) (re: Morales)
Voir ci-dessous
 


33:3 (01/02 - 2010) ( 3 cd / 3 cds)
See below



# 5 Automne / Fall 1998 (re: Morales)
# 24 (09/2003 (re: Morales)
# 7 (05/1999) (re: Guerrero)
Voir ci-dessous


Par: Frédéric Gabriel
 

Par: Matthias Lange
 


Cristóbal de Morales (c.1500-1553)
Francisco Guerrero (1528-1599)
Tomás Luis de Victoria (1548-1611)


Cristóbal de Morales (c.1500-1553)
Francisco Guerrero (1528-1599)
Tomás Luis de Victoria (1548-1611)
 


Extrait du livret / From the liner notes

Alia Vox

La liturgie des morts – comprenant la messe de Requiem, le service funèbre et l’office des morts à proprement parler – revêtit très tôt une importance considérable aux yeux des autorités ecclésiastiques espagnoles et des compositeurs de l’église locale. Tout au long du Moyen Age, d’après les descriptions apparaissant dans les documents, la mort d’un noble important, comme par exemple le Comte de Barcelone ou le souverain de l’un des règnes de León, Castille, Aragon ou Navarre, était pleurée au cours de cérémonies imposantes où la solennité de la liturgie était souvent rehaussée par le Planctus, sorte de plainte prolongée qui était chantée de façon monodique et dont nous avons conservé plusieurs exemples.

Poursuivez votre lecture - texte intégral
AVSA 9867 :  Cliquez ici 

 

Alia Vox

The liturgy of the Dead – including the Requiem Mass, the Burial Service and the Office of the dead, properly speaking – was granted considerable importance by the Spanish ecclesiastical authorities and by the local church composers from very early times. Throughout the Middle Ages, according to the extant documentary descriptions, the death of a great Lord, such as the Count of Barcelona or the sovereign of any of the Spanish kingdoms of León, Castile, Aragon or Navarre, was usually mourned with impressive ceremonies in which the solemnity of the liturgy was often enhanced by the addition of the planctus, a kind of lengthy optional lament that was sung monophonically and of which several examples have survived.

Read on - Full text
AVSA 9867:  Click here

 

 

 


 

Gramophone- 
09/1993


Re: Morales (Officium Defunctorum, + Missa Pro Defunctis) (Astrée E 8765)
Re: Guerreo (Sacrae Cantiones) (Astrée E 8766) 

 

 

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Reviewer: Tess Knighton
Abridged version-: 

This disc of music by Cristobal de Morales (ca. 1500-1553) is "In many ways I think  (...) one of Hesperion's most successful (and certainly one of the most striking) contributions to the sixteenth-century Hispanic repertory. Recorded by the male voices of Capella Reial with support from viols, sackbuts, organ and dulcian, it inhabits a sound world that contrasts strongly with any of their other recordings..."

"The scoring adopted on the Morales disc (for which incidentally, there is no firm evidence) is mournful, even lugubrious, but it suits the mood of the music so well that the overall effect, enhanced by a reverberant church acoustic, is of a lustrous velvet unremittingly black but with a rich sheen that catches the light of the musical textures".

"Ultimately, however, the Requiem Mass is the more satisfying piece, although, conforming to an indigenous tradition of setting texts of this kind, it, too, is less concerned with contrapuntal skill and more with a sustained solemnity that has earned Spanish polyphony of this period the epithets 'austere' and 'mystical'."

"Nevertheless, this disc is so special in the sound of male voices doubled by those mellow and largely unobtrusive instruments and, above all, the atmosphere of the recording (it has the feel of the early hours of the morning about it) that I would say it is one of the best they have ever made."

"The Guerrero disc is altogether another story. The blend and unanimity of tone colour achieved on the Morales disc is instantly dispelled here by the addition of the sopranos, ..."

"
The instrumental playing is, as always with Hesperion XX, superb, and the purely instrumental items are among the most compelling on the disc."

"
Both these recordings deserve a place in your collection: the Guerrero because it is a bold attempt to tackle an almost unstudied question of performance practice; and the Morales because, quite simply, it is so special."
Diapason- no. 385
09/1992


Re: Morales (Officium Defunctorum, + Missa Pro Defunctis) (Astrée E 8765)

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~~~~~
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4 Diapason

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Analyste: Denis Morrier
En abrégé: 

"Le choeur masculin de la Capella Reial (avec donc des contre-tenors pour les parties de superius) est d'une justesse et d'une cohésion inattaquable... Les violes et les vents (principalement des cuivres) de l'ensemble Hespèrion XX apportent un soutien discret et efficace, la parfaite osmose des instruments et des voix dans les doublures colla parte formant d'ailleurs l'un de nos principaux objets d'admiration, tout comme la souplesse de la direction, la beauté de la plastique vocale et la netteté de la diction. On retrouve avec bonheur les émotions caractéristiques, le dolorisme recueilli, la réelle spiritualité qui caractérisent les interprétations les plus inspirées de Jordi Savall".

Texte d'origine:  (Cliquer ici)
Diapason- no. 389
01/1993

re: Guerrero (Sacrae Cantiones)
(Astrée E 8766)

Appréciation 
~~~~~
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4 Diapason

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Analyste: Denis Morrier
Texte d'origine:  (Cliquer ici)
Diapason- no. 478
02/2001

re: Guerrero (Sacrae Cantiones)
(Astrée E 8766)

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Analyste: Gaëtan Naulleau

« Je n’ai jamais prétendu caresser les oreilles des personnes pieuses avec mes chants, mais au contraire inciter leur âme à la contemplation dévote des mystères sacrés. »

Jordi Savall a fait sienne la devise de Guerrero, investissant d’un mysticisme ardent ses polyphonies austères (Trahe me) aussi bien que ses constructions polychorales d’apparat (Duo Seraphim), révélant le lien qui unit maniérisme et spiritualité chez ce contemporain du Greco. Pour parvenir à cette synthèse, il a modelé sur le timbre et la ligne de son alter ego vocal Montserrat Figueras une couleur chorale méditerranéenne inédite, enrichie par les échanges avec les instruments. Initiée cinq ans auparavant dans une révolutionnaire Missa pro defunctis de Cererols, cette esthétique a atteint son degré de perfection dans ces Sacrae Cantiones et dans le programme Victoria qui a suivi.

Diapason- no. 391
03/1993

re: Victoria (Cantica Beatae Virginis) 
(Astrée E 8767)

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Analyste: Denis Morrier

Texte d'origine: (Cliquer ici)
Diapason- no. 493
06/2002

re: Victoria (Cantica Beatae Virginis) 
(Astrée E 8767)

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Analyste: Denis Morrier

"Voici déjà dix ans, Jordi Savall révélait un visage inédit de Victoria, que l’on ne considérait alors que comme un scrupuleux disciple de Palestrina. Le gambiste catalan brisait cette image réductrice par des choix d’interprétation qui parurent audacieux, mêlant voix et instruments, tournant le dos à la monumentalité marmoréenne et la linéarité des trebles d’outre-Manche."

"Il inventait une sonorité d’ensemble luxuriante, où les violes, les cuivres (cornets et saque- boutes) et l’orgue doublent ou accompagnent les voix chaleureuses et typées de la Capela Reial, et imprimait un surcroît de somptuosité aux pièces polychorales (en particulier au poignant Salve Regina et à l’éblouissant Magnificat primi toni). Cette interprétation en perpétuel renouvellement sonore, s’en trouvait chargée d’un relief et d’une émotion inédits. Elle paraît aujourd’hui encore touchée par la grâce même."

Classica- no. 20
03/ 2000


Re: Morales (Officium Defunctorum, + Missa Pro Defunctis) (Astrée E 8765)

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Analyste: Stéphan Perreau
Résumé ou abrégé: 

Disque miraculeux sur bien des points, ce programme consacré à Cristóbal de Morales mêle instruments et voix à la perfection. Composé à Rome en 1544, le Requiem reste l'un des plus beaux du répertoire, alternant instruments et chant mystique dans l'Offertoire
 


# 5  Automne/Fall 1998

Re: Morales (Officium Defunctorum, + Missa Pro Defunctis) (Astrée E 8765)

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Goldberg a cessé de publier
avec le # 54
~~~~~~
Goldberg is no longer available.
# 54 was the last issue.


Analyste
: Maricarmen Gómez

Texte intégral


Ce commentaire de Maricarmen Gómez fait suite à son article intitulé "La musique espagnole à l'époque de Philippe II
" paru dans le numéro 5 (automne 1998) de la revue Goldberg.

Celle-ci écrit: " La cathédrale de Tarragone conserve dans ses trésors une toile de grandes dimensions qui servait à couvrir le catafalque qu'on élevait pour les obsèques des Habsbourg. Le tissu de velours noir qui portait les armoiries de la famille régnante, devait produire un fort impact à qui le contemplait d'autant plus aujourd'hui, si nous devons reconstituer mentalement ce que furent les funérailles de l'Empereur Charles Quint ou celles de Philippe II dans les grandes cathédrales du monde hispanique. La musique fut l'élément indispensable de ces événements. Elle fut chargée d'envelopper l'auditeur d'un drap de velours noir, dans une sonorité dense qui le plonge dans la tristesse, indépendam-ment de ce qu'il  ressent pour lui-même et pour le défunt".

"Seuls les grands maîtres de l'histoire de la musique sont parvenus à faire de la musique de Requiem, une oeuvre maîtresse. Ses origines sont les planctus médiévaux, parmi lesquels demeure célèbre Fortz chausa es de Gaulcelm Faidit, écrit pour la mort de Richard Coeur de Lion. Elle suit ensuite les déplorations, la plus extraordinaire étant celle que composa Josquin Desprez à la mort de Ockeghem (Nymphes du bois), pour aboutir enfin aux messes polyphoniques de Requiem. Si l'Officium defunctorum dont il subsiste une copie à la cathédrale d'Avila et une autre à la cathédrale de Puebla au Mexique, et la Missa pro defunctis à 5 voix du Missarum liber secundus (Rome, 1544) s'imposent par leur profondeur et leur beauté, un phénomène semblable se produit dans la version qu'en donne Jordi Savall, à la tête de la Capella Reial et de l'ensemble Hespèrion XX. Les deux compositions sont a cappella. Cela n'ôte en rien  à cette re-création intelligemment réalisée grâce à un indiscutable talent musical qui impressionne l'auditeur. Savall souligne, dans le style qui lui est propre, l'ensemble et chacune des voix de la polyphonie en associant les instruments de l'époque, orgue inclus. Le résultat est une lecture beaucoup plus riche par sa couleur musicale que l'original de Morales; lequel aurait certainement apprécié l'usage des moyens propres à restituer l'esprit de son oeuvre".
 

Reviewer: Maricarmen Gómez


This commentary is a continuation of an article by Maricarmen Gómez entitled "Spanish Music in the Days of Philip II', published in Goldberg Magazine (no. 5, Autumn 1998).

"Among its treasures, the Catheral of Tarragona preserves a very large cloth that was used to cover the tumuli that was erected to celebrate the funerals of the Hapsburgs. The cloth, made of black velvet and displaying the coat of arms of the governing family, has a profound impact on those who see it, especially if we mentally go back to what must have been emperor Charles V's or Philip II's funeral in the great cathedrals of the Spanish world. Music was an essential element in those events, enfolding the listeners in a black, velvet cloak of sound, dense enough to throw them into grief, regardless of their feelings for the deceased".

"Only the great masters in the history of Music managed to make masterpieces out of Requiems. Their remote antecedents are medieval laments, some of which became as popular as the famous  Fortz chausa es of Gaulcelm Faidit, composed to mark Richard the Lionheart's death. Then came the lamentations, the most extraordinary of which was the one written by Josquin (Desprez) for Ockeghem's death (Nimphes du bois), to finally lead to polyphonic Requiem Masses, two by Morales, one for 4 voices and the other for 5 as well as the Officium defunctorum, some of the best examples of their genre in the Renaissance".

"Both the Officium defunctorum, of which one copy is kept at the Cathedral of Avila, and the other in Puebla Mexico and the Missa pro defunctis  for 5 voices of the Missarum liber secundus (Rome, 1544) impress by their depth and beauty. The same is true with the version by Jordi Savall at the head of the Capella Reial and Hespèrion XX. Both compositions are  a cappella and as far as is known, they were never interpreted in the past with any instrument other than the organ or the basson. That is no obstacle for the intelligent and musically talented re-creation of whatever may produce an impact on the listener. Savall highlights each and every voice in the vocal polyphony with instruments of the period including the organ, which makes for a more colorful version than the original by Morales who probably would have praised it, or even suggested it, if he had had the means to imagine it".




# 24 (09/2003)


Re: Morales (Officium Defunctorum, + Missa Pro Defunctis) (Astrée E 8765)

Appréciation 
~~~~~
Evaluation


Goldberg a cessé de publier
avec le # 54
~~~~~~
Goldberg is no longer available.
# 54 was the last issue.

Analyste: Ivan Moody
Texte légèrement abrégé:

"Voila un disque classique d’Hespèrion. Il utilise le prétexte de la cérémonie des funérailles de Charles V qui eurent lieu à Mexico en 1559 pour élaborer une fable. Et comment la fable est contée ? La Missa pro Defunctis en cinq mouvements fait partie du livre de 1544, et se complète par des mises en musique de Morales pour l’Office des Morts conservées dans les archives de la cathédrale de Puebla au Mexique, elle est connue pour avoir été chantée lors des obsèques impériales. "

" Ce que l’on sait des interprétations ibériques et latino américaines  sert de justification à l’utilisation d’un large ensemble de violes, d’instruments à vent et d’orgue ainsi que des voies (masculines) que l’on retrouve dans le présent enregistrement. » « … la musique est interprétée avec un tel sens de componction, une telle profondeur de sentiment et transmet bien la beauté cristalline de la musique de Morales… "

" On peut ressentir, et de la façon la plus extraordinaire, comment Morales, l’artiste liturgique, dénude l’intimité de son âme devant le Créateur. Vraiment, il s’agit d’un très bel enregistrement ". 



# 7 (05/1999)

re: Guerrero (Sacrae Cantiones)
(Astrée E 8766)

Appréciation 

Evaluation

Goldberg a cessé de publier
avec le # 54
~~~~~~
Goldberg is no longer available.
# 54 was the last issue.

Analyste: BRUNO TURNER

Texte intégral


Ce recueil de seize motets et antiennes mérite toute notre attention pour sa chaleur et son émotion. L'accent est mis sur la poésie des phrases mélodiques de Guerrero et sur la douceur de ses harmonies. Les tempi sont détendus et les sonorités dans l'ensemble plus caressantes que tranchantes ; rien n'est précipité, il n'y a pas de contrastes soudains de nuances par souci de variété. La plupart des pièces sont en effet des prières recueillies, qu'elles traitent de l'Eucharistie (O sacrum convivium), de la Passion ou qu'il s'agisse des antiennes et motets à la Sainte Vierge. L'interprétation pleine de grâce des chanteurs et des instrumentistes met en valeur le style mélodieux de Guerrero. Savall présente en tout quinze chanteurs, dont trois femmes, qui collaborent étroitement avec les instrumentistes : cinq violes, un cornet à bouquin et trois saquebutes, soutenus par un orgue et un dulcian basse (le bajón). Cette riche palette lui permet de créer une image sonore kaléidoscopique offrant à l'auditeur des combinaisons de chanteurs et d'instrumentistes qui changent constamment. Tous se retrouvent dans le grand tutti du triple choeur (pour 12 voix) Duo Seraphim clamabant, mais Savall réussit par une orchestration judicieuse et en doublant les parties presque à l'excès à donner plus de poids aux accords massifs. Le contraste est d'autant plus frappant dans les deux mises en musique de O Domine Jesu Christe où les interprètes ne réussissent pas à mettre en valeur le drame inhérent à l'oeuvre ; l'oeuvre en elle-même est certainement bouleversante, mais la version de 1570 est confiée aux violes seules, sans le texte, tandis que dans la version de 1589, Montserrat Figueiras chante la partie supérieure, les violes remplaçant les autres voix. Le sublime Trahe me post te est présenté avec son canon (une tierce au-dessus) chanté par deux sopranos, les trois autres voix étant confiées aux instrumentistes. Une décision qui ne manquera de décevoir tous ceux qui adorent ce motet extraordinaire (tiré du Cantique des Cantiques), mais comment ne pas être séduit par les phrases ravissantes de Guerrero lorsqu'elles sont interprétées avec une telle tendresse. Le Regina coeli à huit voix est particulièrement réussi, de même que Beata Dei genitrix, ce chef d'oeuvre qui allait inspirer à Alonso Lobo une messe. Un bel enregistrement qui nous laisse une impression quasiment profane plutôt que liturgique. Mais peut-être n'est-ce là que ma vision austère d'homme du nord d'une chaleur typiquement méridionale.

Reviewer: Bruno Turner

This richly rewarding collection of sixteen motets and antiphons has an all-enveloping atmosphere of warmth and emotion. The emphasis is upon the poetry of Guerrero’s melodic lines and the smoothness of his harmonic writing. The tempi are relaxed and the general sound is round rather than sharp-edged; nothing is hurried and no sudden contrasts of dynamics are introduced for the sake of variety. Indeed, most of the works are of a devotional and reflective nature, concerned with the Eucharist (O sacrum convivium), the Passion (both settings of O Domine Jesu Christe are performed) and, above ail, the antiphons and motets addressed to the Blessed Virgin. The suave manner of singing and playing enhances Guerrero’s mellifluous style.

Savall presents a total of fifteen singers, three of them female, in close combination with his instrumental colleagues: five viols, one cornett and three sackbuts, supported by organ and bass dulcian (bajón). With this rich palette, a kaleidoscopic sound picture is created, taking the listener through constantly changing permutations of the various singers and players. They all come together in the great tuttis of the triple choir (12 voc.) Duo Seraphim clamabant, but Savall has effectively orchestrated this work and almost overdone the doubling of parts to increase the weight of the massive chords. In total contrast, the two settings of O Domine Jesu Christe are rather lacking their inherent drama; the pathos is there, but the 1570 version is played by viols alone, the text is not heard, and the 1589 version is sung by Montserrat Figueras (on the top line) with viols replacing the other voices.

The sublime Trahe me post te is presented with its canon (at the third above) sung by two sopranos, the other three voices are simply played. This may disappoint those who love this extraordinary motet (from the Song of Songs, adapted to the Virgin Mary), but it is impossible to complain about the ravishing phrases of Guerrero when given such affectionate performance.

The eight-voiced Regina Coeli is splendidly done and Beata Dei genitrix proves itself to be the masterpiece that inspired Alonso Lobo to write a Mass based on it.

A fine recording, recently re issued, it conveys an almost secular feeling, rather than an impression of liturgy. Perhaps that is an austere northern view of southern warmth.


33:3 (01/02 - 2010)

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Reviewer: J. F. Weber

This Super Audio remastering groups three discs of major works originally reviewed when they were new: Morales (16:4), Guerrero (16:4), and Victoria (16:5), all made for the Columbus quincentenary and issued as Astrée E 8765, 8766, and 8767, respectively. The Guerrero disc was the most important, for the composer had been poorly represented on disc before it arrived, while we have had a steady stream of his works since then. The notes repeat the point first refuted in the original review that the texts of the motets “were never the object of any monophonic setting.” Not only were they found in familiar chant antiphons, but Guerrero also quoted the chants in his settings. Guerrero spent his entire career at the Seville cathedral, the most important church post in Spain. I originally cited a preference for two pieces as sung by the Westminster Cathedral Choir, but that minimized the importance of this collection, which remains a monument to the composer even after his representation on disc has grown.

The Morales disc was a first recording of two complementary works, a Mass for the Dead and an Office of the Dead, the latter consisting of Matins only. The original issue provided only the Latin texts, oddly enough, while this set has six sets of translations, as it does for all three discs. Morales served in Rome before ending his days at the Toledo cathedral. The Mass has since been recorded by Paul McCreesh (22:2) and others, but this may appeal to some listeners more than McCreesh’s liturgical reconstruction.

The Victoria disc combined familiar and unfamiliar motets and other short works, half of them accompanied. It is unfortunate that Savall did not choose more works of the same nature, for the disc runs less than an hour. Still, it is a useful cross section of Victoria’s smaller forms. He, too, returned from Rome to spend his last years as a convent chaplain. Spanning three generations and more than a century (the 16th), these three composers are beyond doubt the leading lights of Spain at the time. The three discs belong together, just as they were created together.

The Super Audio sound opens up the space of the Cardona church, Savall’s favorite recording venue, where all three discs were made. While the original discs sound good on a surround system, the music is more open and transparent on these discs. The digipack package is lavish, with a 210-page book that can be slipped out of the pocket that holds it by the back page. There is also a lot of color, both paintings of the period and photos of the ensemble. Priced around three-for-two, this is a good buy for anyone who was not around in the beginning. It also makes a beautiful gift.

This article is available on the web to subscribers of Fanfare.

bullet

A review of each recording was published by Fanfare under the pen of Jerome F. Weber

 Cristóbal de Morales
Astrée - E8765

Fanfare 16: 4 (03-04/1993)
Click here

Francisco Guerrero
Astrée -  E8766

Fanfare 16:4 (03-04/1993)
Click here

Tomás Luis de Victoria
Astrée -  E8767

Fanfare 16:5 (05-06/1993)
Click here

Autres références disponibles via la base de données de Todd McComb/ Other available references  via Todd McComb's database:
(Site: http://www.medieval.org)
Re: Astrée 8765
Re: Astrée 8766
Re: Astrée 8767

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Date de création de cette fiche: 08/09/2011
Dernière mise à jour de cette fiche:
2020-12-27


This page was first published on:
09/08/2011
This page was updated on:

12/27/20

  

 

 
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