Georg Friederich Haendel (1685-1759)
Water Music
Music for the Royal Fireworks

Réédition / Reissued
Alia Vox AVSA9860
Code-barres/Barcode
7619986398600

Édition remasterisée

Remastered edition

Super Audio CD



Collection Héritage vol.  3

 







 


Description

Artistes / Performers:

Le Concert des Nations
Direction: Jordi Savall

Lieu d'enregistrement / Recording site:
Château de Cardona (Catalogne / Catalunya)
Date d'enregistrement: 
mars 1993
Recording date:
March 1993
Durée totale / Total time: 73'53

 
Édition originale/Original recording
Astrée - 8512
Réédition / Reissued
Astrée / Naïve 9920


 

Le 26 septembre 1714, six jours seulement après avoir débarqué à Greenwich, le roi entendit un Te Deum de Haendel, et la même année, il honora de sa présence une représentation de son opéra Rinaldo. Si Haendel était en disgrâce, sa musique ne l’était pas. Quant à la seule promenade royale sur l’eau avec musique de Haendel dont nous ayons trace, elle n’eut lieu que le 17 juillet 1717. On possède à ce sujet trois témoignages contemporains. Les deux premiers proviennent de journaux anglais. The Political State of Great Britain de 1717 rapporte que « le mercredi 17 juillet, dans la soirée, le roi … se rendit par eau jusqu’à Chelsea, avec pour le distraire une excellente musique organisée par le comte Kilmanseck … À trois heures du matin, il revint par eau jusqu’à Whitehall, et de là au palais de St James ». Le Daily Courant du 19 juillet précise notamment que « la Musique, composée de 50 instruments de toutes sortes, joua pendant tout le trajet de Lambeth … à Chelsea des Symphonies parmi les plus belles qu’on puisse imaginer, écrites spécialement pour l’occasion par M. Haendel, et que sa Majesté apprécia tant qu’Elle les fit exécuter trois fois pendant l’aller et retour ». Le troisième témoignage, le plus long et le plus intéressant, est un rapport de l’ambassadeur de Prusse à Londres, Friedrich Bonet. On y apprend que le baron Kilmanseck (Johann Adolf, baron von Kilmansegg), qui avait déjà protégé Haendel à Hanovre, organisa les festivités du 17 juillet 1717 à ses propres frais, et que les musiciens à eux seuls lui coûtèrent 150 livres. Le rapport de Bonet donne également la composition de l’orchestre (trompettes, cors, hautbois, bassons, flûtes traversières, flûtes à bec, violons et basses, sans chanteurs), et ajoute que la musique était du « célèbre Haendel », natif de Halle et principal compositeur de cour de sa Majesté.

~~~~~~
 

On 25th September 1714, just six days after landing at Greenwich, a Te Deum by Handel was given in the king’s presence and the same year he also attended a performance of Handel’s opera Rinaldo. If Handel was in disgrace, his music was not. And the only royal excursion on the river with music by Handel that we know of did not take place until 17th July 1717. There are three contemporary accounts of this event. The first two appeared in English newspapers. The Political State of Great Britain of 1717 reports that, on the evening of Wednesday 17th July, the king sailed to Chelsea “with excellent Musick organized by Baron Kilmanseck for his entertainment”; at three o’clock in the morning, he sailed back to Whitehall, and from there went on to St James’s palace. The Daily Courant for 19th July speaks of “the Musick, in which fifty instruments of all kinds played, throughout the journey from Lambeth the most agreeable symphonies composed especially for the occasion by Mr Handel. They pleased His Majesty so much that they were played three times, going and coming.” The third account, which is the longest and most interesting, is a report sent by the Prussian ambassador to London, Friedrich Bonet, to his sovereign. We learn that Baron Kilmanseck (Johann Adolf, Baron von Kielmansegg), who had been Handel’s protector in Hanover, organized the festivities of 17th July 1717 at his own expense, and that the concert cost him “a hundred and fifty pounds for the musicians alone”. Bonet’s account also gives the composition of the orchestra (“trumpets, horns, bassoons, oboes, German flutes, French flutes, violins and basses, but there were no singers”), and adds that the music had been specially written “by the famous Handel, a native of Halle and His Majesty’s principal court composer”.


Évaluations recensées / Reviews located



03/1994
 


# 398 (11/1993)

# 558 (05/2008)


 # 20 (03/2000)

# 141 (04/2012)
(Voir ci-dessous)


32:2 (11/12-2008)


 



Full text / texte intégral
Review by: David Vernier

Par: Matthias Lange

By: Steven Plank

By: Peter Joelson
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Water Music (Haendel)


Water Music (Handel)


Extrait du livret / From the liner notes

WATER MUSIC & FIREWORKS MUSIC

Texte de: Marc Vignal

Water Music (Musique sur l’eau) fut longtemps l’oeuvre instrumentale la plus populaire de Haendel, mais nous n’en possédons ni manuscrit autographe, ni première édition, authentique et sanctionnée par le compositeur. L’anecdote se rapportant à la composition d’un ouvrage de ce nom est dans toutes les mémoires. Haendel, directeur de la musique de l’électeur de Hanovre, avait en 1712 obtenu de ce dernier la permission de se rendre en Angleterre, à condition de ne pas y rester trop longtemps. Or Haendel était toujours à Londres en 1714, au moment où l’électeur devint le roi George Ier d’Angleterre. Selon John Mainwaring, auteur des « Mémoires sur la vie de feu Georg Friedrich Haendel » (1760), le compositeur aurait évité tout contact avec le nouveau souverain jusqu’au 22 août 1715, jour où à l’occasion d’une procession royale sur la Tamise, il aurait fait exécuter une oeuvre nouvelle, s’arrangeant pour que le roi ne put manquer d’en être ravi : d’où pardon immédiat.

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~~~~~~~~

 WATER MUSIC & FIREWORKS MUSIC

Essay by: Marc Vignal (tranl. by Mary Pardoe)

For a long time Handel’s Water Music was his most popular instrumental work, but we possess neither the autograph manuscript nor an authentic first edition approved by the composer. The anecdote about the composition of the work is now well known. In 1712, Handel, who was Kapellmeister to the Elector of Hanover, had obtained permission from the latter to go to England, “on condition that he engaged to return within a reasonable time”. But Handel was still in London in 1714, when the Elector became King George I of England. According to John Mainwaring, the author of “Memoirs of the Life of the Late George Frederic Handel” (1760), the composer avoided all contact with the new sovereign until 22nd August 1715, when he had a new work executed during a royal procession on the Thames; it so captivated the king that he immediately pardoned him.

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Gramophone
(03/1994)



 GRAMOPHONE
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Analyste: John Duarte

Condensé (traduction libre):

L'auteur de l'article, John Duarte, conclut son appréciation de ce disque par une recommandation sans équivoque: hautement recommandé, écrit-il.
Selon lui, cet enregistrement doit être placé en tête de liste de ceux disponibles à l'époque. 
"Quelles splendides interprétations, écrit-il, étoffées, rigoureuses, bien ciselées et superbement enrichies par un solo de trompette dans l'Adagio de l'Ouverture des "Royal Fireworks"...
"L'ensemble orchestral est de taille..." et de plus, souligne Duarte, l'enregistrement, sur le plan de l'acoustique, est fort généreux et fournit l'impression d'être tout près des musiciens, dans une barque à côté d'eux. 

Appréciation: Fortement recommandé
 

Reviewer: John Duarte
Abridged version-: 

 

What splendid performances these are though, spirited, clean-edged and elegantly embellished by a solo trumpet in the Adagio of the Ouverture of the Fireworks Music, where the preceding section is repeated as marked. The orchestral force is substantial, with a string band of 5.4.2.3.2, and the comparatively high-level recording and generous acoustic give a deliberate sense of being close to the performers - just as, on the Thames, the King may have been in a barge adjacent to the musicians rather than of hearing them from the riverside.
Highly recommended. 

Diapason- # 398
(03/1993)





 

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Analyste: 
Ivan A. Alexandre
Résumé ou abrégé: 

Ivan A. Alexandre se dit fort agréablement surpris de voir Savall s'aventurer dans un univers qui à priori ne devrait pas être le sien. Savall visitant Haendel ! 
Il nous invite fortement à découvrir comment Savall "... s'attaque aux jeux aquatiques et pyrotechniques de Haendel: volontaire, agile, joueur et sans complexe".
Selon lui, la principale caractéristique de cet enregistrement semble tenir, comme il l'écrit "... à l'allure des danses vives (très, très vives, les bourrées) et surtout des danses ternaires (menuets principale- ment), enfin battues à un  temps léger au lieu des trois  bien lourds qu'on entend d'ordinaire".
Ivan A. Alexandre nous invite à la suite de Savall, puisqu'écrit-il, "... on n'aura que délices à suivre le chemin qu'il nous ouvre; à contempler les mille couleurs de son orchestre, petit mais crâne et en tous points remarquable: à lire dans chaque phrasé le discours d'un interprète qui jamais ne manque d'esprit."
 

Reviewer:
Ivan A. Alexandre
Abridged version :

Ivan A. Alexandre wrote,at the time this CD was first released (1993), that he knew of no other better coupling of Haendel's "Music for the Fireworks" and "The Water Music".
He provides a very elogious appraisal of the overall interpretation of these works by Savall and his small ensemble, le Concert des Nations.
The main characteristic of these interpretations, according to him, is that they are in the Savall style. The conductor adopts fast tempos in the dances, wether they'd be bourrées, menuets or country dances.
As he writes, ""... one will be delighted by the path taken, by the myriad  of colours of his orchestra, small but bold, and in all aspects, remarkable. In every musical phrase, one will discover the language of a musician who is never out of imagination."

Diapason # 558
05/2008

 

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Analyste: Ivan A. Alexandre
Résumé ou abrégé: 
Dans un article destiné à faire "LE POINT SUR": le Water Music de Haendel, Ivan A. Alexandre aligne l'ensemble des enregistrements effectués au cours des quelques cinquante dernières années.

Pour ce critique, les deux versions qu'il place sur un pied d'égalité sont celles de John Eliot Gardiner (Philips 434 122) et de Jordi Savall.
Ivan A. Alexandre écrit ceci de la version de Savall: "Peu après Gardiner(1991), Jordi Savall (1993) s'aventure dans ce domaine réservé aux insulaires. On se dit que son caractère contemplatif ira mal aux tourbillons de Water Music. On a tort. Moins rigoureux que rêveur, plus accueillant à l'individualité des vents qu'à la collectivité des cordes, le Concert des Nations jette des feux inédits et nous donne la plus sensuelle, la plus raffinée, la plus musicale des Music. Une merveille unique hors de Grande Bretagne".

Il conclut: "À l'heure du choix, le duel Gardiner-Savall continue de nous enchanter".

Reviewer: Ivan A. Alexandre
Abridged version :


In an article written in 2008, Ivan A. Alexandre surveys systematically all the recordings made over the past fifty years of the Water Music. He sums up his analysis by putting on an equal footing those made by John Eliot Gardiner for Philips in 1991 and that of Savall for Astrée in 1993.
He comments in the following way on Savall’s version: “Shortly after Gardiner, Savall ventured into a territory which is the specialty of British musicians. We may think that his meditative character will not be suitable for the whirlwinds of the Water Music. We are wrong. Less rigorous than dreamy, more adapted to the individualism of the winds than the collective approach of the strings, “Le Concert des Nations” produces unexpected fireworks and provides us with the most sensual, the most refined, the most musical of all the Water Music. A truly marvellous success achieved out of the United Kingdom”.
”When it comes to choosing which version is best, the competition between Gardiner and Savall is an endless delight”.
Classica- # 20
(03/2000)





Appréciation:

Note : 5

Evaluation

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Analyste: 
Stéphan Perreau 
Résumé ou abrégé: 

"En complément de la vision très soignée de Gardiner (Philips), on se délectera, dans ce répertoire, avec Savall d'une musique festive revisitée avec brio. La patte est ici plus large, plus ferme, mais pas moins juste."

 

Reviewer: 
Stéphan Perreau
Abridged version :

"In addition to Gardiner's approach which is quite neat, one will be delighted, in this repertory, by the Savall approach to this festive music. The conducting here is broader, more firm, but nevertheless quite appropriate"

Translation: Classic @ la Carte
 
Classica- # 141
(04/2012)
 

 

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ÉCOUTE EN AVEUGLE

EXTRAIT

SAVALL SOUVERAIN

"À cette perfection collective rehaussée de couleurs pastel répondent la polyphonie fouillée et le grain instrumental du Concert des Nations de Jordi Savall. Cette aération des lignes permet de mieux percevoir l'harmonie (ET) et les oppositions entre groupes instrumentaux (JB) dans une forme très maîtrisée (BD). Le dosage des silences au début de l'ouverture puis l'animation progressive de pupitres très virtuoses garantissent une écoute attentive. Le chef, qu'on sait plus prompt à la rêverie qu'au faste, investit les mouvements lents d'une rare intensité expressive sans pour autant museler la joie saine ni la pulsation vigoureuse de cette musique. Cette version "vraiment différente" (ET) qui associe "virtuosité et fluidité" (PV) convainc chacun par son évidence musicale, sa hauteur de vue et sa sensualité sonore. Elle complète fort bien l'enregistrement de Gardiner et permet de découvrir des zones d'ombre insoupçonnées dans une partition qu'on aurait tort de croire juste démonstrative, officiellement conçue pour la pompe royale".

Les auditeurs: Bertrand Dermoncourt, Jérémie Bigorie, Philippe Venturini et Éric Taver

 


Les irremplaçables de Jordi Savall
(English)

 

 


Analyste: Roger Tellart
Texte intégral: 

D’entrée, la prouesse est là, qu’a priori l’on n’attendait pas : loin de ses rives méditerranéennes, Jordi Savall conduit la barge royale de la Water Music en pilote festif et en chef inventif, à faire rougir d’envie les champions du camp britannique. Parfois, un grain de folie point, tout aussitôt dominé, contrôlé par un Concert des Nations qu’on a rarement connu plus motivé. Couleur des sons, fièvre ou abandon des tempi : Maître Jordi propose ici comme une “ vitrine ” de ce que peut offrir aujourd’hui l’école d’interprétation baroque. Et, en complément, la Royal Fireworks Music laisse la même sensation de joie, avec la gloire d’une Ouverture qui tourne à l’hymne et les relances tonifiantes d’un Allegro ivre de rythmes et d’espace.
 

32:2 (11/12-2008)

 

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Reviewer: James Reel

Excerpts:

Jordi Savall’s sometimes rowdy 1993 Handel recording was issued in conventional stereo on Astrée; now Savall has brought it out on his own label, refurbished as an SACD with subtle rear-channel ambience. Until recently, some
Fanfare critics were in the habit of recommending the Savall disc as a prime choice for brave listeners, just as the intense and sui generis wartime performances of German classics by Wilhelm Furtwängler are recommended only but especially to those not faint of heart. But Savall’s version hasn’t been mentioned in recent Fanfare reviews, so here’s an opportunity to call his Handel to your attention again. It’s a spectacular work, really, with the individual instrumentalists (especially the horns) playing with abundant character. The slow movements are very warm and lyrical, and the fast movements are exceptionally quick, but lilting. All the minuets in the Water Music, for example, are very fast, but they swing as well. Savall includes a drum that sounds rather like the tambour that often pops out of Rameau’s ballet music, and the field drum is prominent in the Fireworks Music; now, here’s an exuberant performance truly worthy of a spectacle, with great power and pomp in the Overture and the same characteristics found in the Water Music. The recording is realistic and beautiful, even though it’s pre-DSD technology; engineer Pierre Verany was always one of the best.

(09/2008)
   

“An outstanding disc which I foolishly overlooked back in 1993, not realising Savall et al. were such fine Handelians; it sounds spectacular now, remastered from stereo to effective but not overblown multi-channel SACD.”

WATER MUSIC

Suite I

Suite II

1. Prélude 13. Ouverture
2. Menuet I 14. Adagio e staccato
3. Menuet II 15. Allegro
4. Rigaudon I 16. Andante, allegro
5. Rigaudon II 17. Menuet
6. Menuet I 18. Air
7. Menuet II 19. Bourrée
8. Gigue I 20. Hornpipe
9. Gigue II 21. Aria
10. Bourrée 22. Menuet
11. Lentement
12. Alla Hornpipe 

MUSIC FOR THE ROYAL FIREWORKS

23. Ouverture : Adagio
24.  Allegro - Lentement - Allegro
25. Bourrée
26. La paix: Largo alla Siciliana
27. La Réjouissance
28. Menuet II - Menuet I - Menuet II

 

 

Autres références disponibles via la base de données de Todd McComb/ Other available references  via Todd McComb's database:
(Site: http://www.medieval.org)
Re: Astrée 8512

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Date de création de cette fiche: 08/09/2011
Dernière mise à jour de cette fiche:
2022-02-03


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