Revue de
presse / Press review
Un condensé de l'ensemble des
appréciations formulées par la critique.
A digest of the opinions expressed by the reviewers,
Outil de traduction (Très approximatif)
Translator tool (Very approximate)
François
Joubert-Caillet nous convie à une expérience musicale particulière. Dans le
livret du CD, il nous le présente comme étant un premier enregistrement d’un
consort formé de six violes typiquement anglaises qui sont des copies réalisées
par Arnaud Giral d’après des instruments attribués à Henry Jay ( c. 1580 – c.
1641), célèbre luthier anglais dont l’atelier était situé à Southwark, en
banlieu de Londres. « Les première notes sur ces six violes … ont été jouées
dans la merveilleuse acoustique de la chapelle Notre-Dame de Centelles (Siran)
(lieu du présent enregistrement) ». Joubert-Caillet poursuit : « … dès les
premiers accords nous avons été submergés par ce son inouï, extraordinaire,
unique, puis aussi par une émotion qui nous a pris à la gorge ; c’était comme si
une couche de poussière s’était dissoute, un voile s’était levé et qu’une
palette de couleurs, une essence profonde s’étaient enfin pleinement révélées ».
Selon Joubert-Caillet, ce qu’il y a d’unique dans ce consort composé de six
violes c’est que « … l’homogénéité et l’équilibre de l’ensemble donnent la
sensation d’entendre un seul et même instrument… », « … un son plein, pur,
clair, profond, grand, à l’articulation précise et éloquente ; un son que l’on
pourrait qualifier d’anglais ».
Albéric Lagier coiffe
son commentaire rédigé pour le webzine Musikzen d’un titre accrocheur :
« Envoûtant – Aux sommets de la viole anglaise ». Les musiciens de l’Achéron,
François Joubert-Caillet en tête, s’appliquent « … à mettre en valeur ce
répertoire anglais d’essence, ses touches italianisantes, et la richesse
structurelle des consorts qui auront une influence prégnante au-delà des siècles
et dans toute l’Europe » Leur « … interprétation ressemble à un sans faute : ce
programme … envoûte sans jamais lasser ».
Le webzine allemand Rondo Magazin accorde une note de 5/5 à l’enregistrement.
Un autre webzine, ResMusica (12/2017) affiche également un titre invitant :
« L’apothéose du consort de violes anglais ». Toutefois, le commentaire de
Cécile Glaenzer est plutôt silencieux sur la qualité de l’interprétation de la
musique de Gibbons.
Chez Baroquiades (10/2017), on peut consulter un commentaire très bien élaboré,
rédigé par Jean-Stéphane Sourd Durand, décrivant et analysant le concert du 27
octobre 2917 au titre évocateur « Go from my window », au cours duquel les six
violistes de l’Achéron ont interprété l’essentiel des fantaisies (ou Fancies)
d’Orlando Gibbons enregistrée quelques mois auparavant pour le label Ricercar.
Citons quelques extraits de cette appréciation : L’Achéron « … a su restituer,
avec virtuosité, le souffle divin de la musique de Gibbons. Il a donné à la
ligne instrumentale une profondeur unique fondée sur l’imitation de la voix
humaine ». « L’achéron a également soulevé le caractère complexe des pièces du
maître, tantôt écrites sur un délicat contrepoint, tantôt couvertes de lignes
mélodiques ».
La critique de Philippe Ramin rédigée pour Diapason (# 663, 12/2017) (Note de 3)
représente la seule note discordante à ce jour dans ce concert d’éloges. Ce
critique juge sévèrement l’interprétation de 4 des 18 pièces enregistrées et
estime que L’Achéron adopte « une esthétique discutable quand on songe aux
pièces chorales et pour clavier, où prédominent la rhétorique expressive, la
fantaisie et la clarté formelle ». Peut-être. Mais le titre du CD est bien « Fancies
for the Viols », non ?
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