Revue de
presse / Press review
Un condensé de l'ensemble des
appréciations formulées par la critique.
A digest of the opinions expressed by the reviewers,
Outil de traduction (Très approximatif)
Translator tool (Very approximate)
Cet enregistrement
de la Passion selon saint Jean d’Alessandro Scarlatti (1660-1725) a suscité
beaucoup d’intérêt et a été très bien accueillie tant dans la presse écrite que
dans de nombreux webzines. Nous avons recensé pas moins de 15 critiques
consacrées à cette réalisation du Chœur de chambre de chambre de Namur associé
au Millenium Orchestra.
Dans la presse écrite francophone, le magazine Diapason (# 657, 05/2017) accorde
une note de 5 diapason au travail de Leonardo Garcia Alarcón et de ses
collaborateurs. Sophie Roughol souligne en particulier la contribution de la
mezzo-soprano Giuseppina Bridelli qui en tant qu’Évangéliste (ou Testo) « …
nourrit chaque instant d’une conviction dramatique indispensable, timbre
opulent, plasticité épurée sur un récit scandé de nombreux concitato, pathos
juste et précis… ». L’appréciation de Jérémie Bigorie (Classica # 192 – 05/2017)
est encore plus marquée. Il souligne lui aussi la contribution de « de la
remarquable Giuseppina Bridelli (qui réussit) à couler sa voix et à moduler ses
nombreux madrigalismes dans l’écrin riche … et en sonorités granuleuses… que lui
tisse le chef ». Selon ce critique, Alarcón, par « … sa vision globale confère
une vivacité extraordinaire à l’alternance rapide entre les protagonistes et le
chœur dont les interventions se distinguent par leur brièveté ».
Du côté de la presse anglophone David Vickers exprime certaines réserves quant à
l’approche d’Alarcón qui est fortement axée sur une « dramatisation colorée » et
ajoute-t-il « parfois il impose une théâtralité là où la musique n’était pas
destinée à la transmettre ». En somme, écrit-il, « … une certaine simplicité
pénitentielle aurait peut-être été de mise ». Nonobstant ces réserves il
applaudit les splendides prestations des solistes (notamment Bridelli et Vitale
de même que celle du Chœur de chambre de Namur.
Du côté
américain nous disposons de deux critiques parues chez Fanfare (41 :1,
09-10/2017) et chez American Record Guide (07-08/2017). Les deux textes mettent
en évidence la décision d’Alarcón d’ajouter et d’intercaler au texte de
l’évangile de Jean quelques Responsori per la Settima Santa postérieurs à la
Passion. Selon Bertil van Boer de Fanfare, quelqu’en ait été le motif (« to fill
out the time » !) « … cela ajoute une belle continuité à la musique ». John W.
Barker (ARG) estime quant à lui que ces ajouts « … semblent diluer le caractère
de l’œuvre principale ». Quoiqu’il en soit les deux critiques se réjouissent de
la contribution du Chœur de chambre de Namur et également de la prestation
vocale de Giuseppina Bridelli « … à la voix fluide et expressive, à la diction
claire et sans ambiguïté » (Bertil van Boer). Barker quant à lui apprécie le
fait que la mezzo soit en mesure « … de maintenir une certaine objectivité
non-opératique en tant qu’Évangéliste ».
Sur la Toile les commentaires abondent. Chacun des textes est fort bien
documenté et généralement davantage élaboré que dans la presse écrite.
Yvan Beuvrard de Forum Opéra (04/2017) n’a que des éloges à formuler à l’endroit
des principaux solistes : « Le timbre chaleureux, rond, coloré, le style
irréprochable de l’Évangéliste (Giuseppina Bridelli) et la profondeur du chant
du Christ (Salvo Vitale) s’accordent à merveille ». Il ajoute : « Leonardo
Garcia Alarcón signe une nouvelle réussite ». Cette version devient d’après lui
la nouvelle référence.
Marc Vignal nous fait remarquer que cette œuvre d’Alessandro Scarlatti est « …
un des rares spécimens de Passion catholique, et (que) l’action se concentre sur
l’épisode le plus sombre de la Passion, la crucifixion ». Avec l’ajout des sept
Répons de la Semaine Sainte : « Le résultat est des plus convaincants, cette
réalisation est vraiment magnifique ».
Chez ClassiqueNews (03/2017) la critique d’Alexandre (Pham) met davantage en
évidence le rôle de « … l’orchestre (qui) façonne comme le chant d’une vaste
lyre uniquement constitué de cordes …, dont la vibration continue inscrit le
drame dans l’épopée mesurée certes mais hautement tragique et émotionnellement
forte. Le consort de cordes sait respirer, s’alanguir, souligner
l’accomplissement du désespoir … ». Le critique conclut en ces termes : « La
cohérence, l’unité, la justesse poétique des troupes réunies autour de leur
chef, savent ressusciter avec passion (ce) drame sacré d’Alessandro
Scarlatti… ».
Loïc Chahine (Le Babillard – 03/2017) souligne à son tour le rôle important du
Millenium Orchestra qui « … laissant toujours la première place au chant …
l’enchâsse dans un écrin de velours : il seconde les solistes et le chœur … ».
Chahine poursuit : « Rarement telle adéquation aura régné entre les forces en
présence ». Le chef « … a su créer cette homogénéité, cette théâtralité sans
histrionisme, sans imposer une sur-dramatisation… ». En somme « … un disque
aussi délicieux qu’indispensable, un de ces disques dont on sait qu’ils ne
s’émoussent pas ».
Soulignons en dernier lieu la parution de ce remarquable commentaire sur son
blog de Jean-Christophe Pucek – Wunderkammern (04/2017). Retenons entre autre
cette affirmation-clef : « La recherche permanente d’intériorité plutôt que de
virtuosité, l’attention portée au texte dont les mots les plus importants ou les
plus dramatiques sont parcimonieusement rehaussés de discrets madrigalismes,
l’économie des moyens utilisés avec efficacité pour susciter l’adhésion sensible
de l’auditeur placent clairement cette Passion de Scarlatti, narrative plus que
véritablement théâtrale et d’une facture somme toute plutôt ténébriste, dans la
tradition de l’oratorio romain ». Selon Pucek cette version de la Passion selon
saint Jean proposée par « …Leonardo Garcia Alarcón (qui) est un formidable
catalyseur d’énergies… » « … s’impose aujourd’hui comme celle à connaître et à
posséder ».
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