Revue de
presse / Press review ● Stutzmann : " Quella fiamma "
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Retour aux sources nous dit-on. Nathalie Stutzmann nous
informe qu’elle et son équipe ont voulu retourner aux compositions originelles
retenues par Parisotti pour son recueil d’Airs antiques (Arie Antiche) qu’il a
fait publier en 1890. Elle nous invite à un voyage musical d’une remarquable
richesse. Luca Dupont-Spirio (Diapason # 663, 12/2017) (Note : 5) écrit :
« Modulant les nuances charnues et minérales de son timbre, notre contralto
passe d’une atmosphère à l’autre avec une souplesse stupéfiante ». Les quatre autres commentaires sont par ailleurs des plus positifs et constructifs. David Shengold qui écrit pour le réputé magazine américain Opera News (03/2018) décerne un Critic’s Choice à l’enregistrement. Bernard Schreuders (Forum Opéra, 04/2018) (Note : 4/4) est de ceux que « la soliste subjugue », car poursuit-il « … elle n’a pas son pareil pour exalter les rythmes et souligner les contrastes, du gosier comme de la baguette, l’économie des moyens, la subtilité force davantage encore l’admiration ». Même degré d’appréciation de la part de Danielle Anex-Cabanis (Utmisol) qui constate à son tour que « La voix profonde, aux inflexions très chaudes de Nathalie Stutzmann fait merveille dans des registres très différents ». À offrir ou à s’offrir en cadeau à tout moment. Terminons ce survol des appréciations de l’enregistrement réalisé par la contralto, cheffe d’orchestre également et par ses collaborateurs en citant cet extrait d’une chronique parue sur le webzine « En attendant Nadeau » (12/2017). Adrien Cauchie apporte un éclairage intéressant à ces interprétations d’airs parfois bien connus : « D’un air à l’autre, les instruments qui l’accompagnent et qu’elle dirige en chantant changent et créent les atmosphères les plus diverses. Sa voix, qui semble matérielle et malléable à souhait, s’adapte avec beaucoup d’évidence à chaque texture sonore de l’accompagnement. L’album est d’ailleurs ponctué de pièces instrumentales : chaque partie devient tour à tour un chant ou un contre-chant, le tout constituant un véritable interlude dramatique, les musiciens de l’ensemble étant parfaitement au diapason de leur cheffe-chanteuse ». « On perçoit …une nouvelle cohérence dans l’approche musicale de Nathalie Stutzmann : la cheffe et la chanteuse s’insèrent tout naturellement dans un ensemble qui les accueille comme deux de ses membres. Chaque musicien apporte ainsi sa pierre à un édifice tout à fait remarquable ». |
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