Revue de
presse / Press review
Un condensé de l'ensemble des
appréciations formulées par la critique.
A digest of the opinions expressed by the reviewers,
Oeuvres de / Works by :
Anon.(16e & 17e), John Bennet
(1575-1614), Francesca Caccini (1587-1640), Giovanni Girolamo Kapsberger
(1580-1651), Alessandro Piccinini (1566-1638), Henry Purcell, (1659-1695),
Claudia Sessa (1570-1619), Barbara Strozzi (1619-1677), Antonio Vivaldi
(1678-1741), Lucrezia Orsina Vizzana (1590-1662)
Label :
Bis
Référence :BIS2248Code-barres
/ Barcode :7318599922485
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Un disque merveilleux, tout simplement superbe selon les critiques qui l’ont
commenté. Et les recommandations sont impressionnantes, à commencer par
Gramophone (05/2017) qui lui décerne un Editor’s Choice et Diapason qui y va
d’un Diapason d’or. Quatre étoiles chez Classica (07/2017) et BBC Music Magazine
(06/2017).
Voyons voir ce que chacun a à nous dire à propos de cet enregistrement qui porte
un titre qui pique la curiosité (Heroines of Love and Lost ». Il donne la parole
en particulier à quatre compositrices du 17è siècle – Francesca Caccini
(1582-1640, Claudia Sessa (1570-1619), Barbara Strozzi (1619-1677), Lucrezia
Orsina Vizzana (1590-1662) – ainsi qu’à certaines autres héroïnes célébrées par
d’autres compositeurs de cette époque, dont Henry Purcell et sa « Didon »..
Richard Lawrence de chez Gramophone écrit, sans être démesurément démonstratif,
que Ruby Hughes et ses collaborateurs ont concocté un programme qui « évite
toute surdose de mélancolie en introduisant des pièces instrumentales, y compris
les mouvements d’une sonate pour violoncelle de Vivaldi entre les pièces
vocales », … « auxquelles (la soprano) apporte une compréhension exemplaire et
beaucoup de style ».
Gaëtan Naulleau nous pose une question : « Diapason d’or »? Il ajoute :
« Couronne incongrue pour un récital sans éclat ni luxe, où règnent le trouble
et la suggestion ». Il nous invite à (re)découvrir) une Ruby Hughes dont « la
jeunesse du timbre, offert sans fard aux tourments et aux accablements amoureux,
donne à l’album un parfum unique parmi tous les bouquets de lamentos parus
depuis une dizaine d’année ». Le disque est si beau à écouter et pourtant nous
attend à la fin cette pièce anonyme incroyablement touchante « O death, rock me
asleep ». Comme l’écrit Naulleau : « Ruby Hughes a le culot d’enchaîner à
Didon, par un effet d'insistance merveilleux, la plainte minimaliste qu’Anne
Boleyn aurait écrite, sur un balancement de berceuse, tandis qu'elle attendait
sa fin dans la tour de Londres. Comme on aime souffrir avec elle(s) ! »
Christophe Huss, dans son commentaire rédigé pour le journal Le Devoir (05/2017
– 5 étoiles) en rajoute : « Il y a dans ce programme… une sorte de grâce
absolue, relayée par une prise de son renversante, tant en stéréo qu’en écoute
multicanal. Un CD coin du feu, un CD porto et whisky, un CD bonheur ».
Mêmes impressions de la part de Jérémie Bigorie (Classica # 194 - 07/2017) (4
étoiles) : « Ruby Hughes montre … toute une gamme de sentiments, du soupir à
l’envolée lyrique, et trouve des accents tragiques où notes et mots vibrent à
l’unisson ». Ces artistes nous offrent une « … excellente introduction au XVIIè
siècle, vu sous l’angle féminin (et qui) est magnifiée par une remarquable prise
de son ».
Sur la Toile nous avons jusqu’à maintenant deux commentaires, l’un de D. James
Ross (Early Music Review, 03/2017) (5 étoiles) et l’autre de Jonathan Woolf paru
chez MusicWeb International (05/2017). Ross, en plus du chant magnifique de Ruby
Hughes, nous souligne la contribution des instrumentistes accompa-gnateurs qui
interprètent également les interludes musicaux : au théorbe, luth et archiluth,
Jonas Nordberg et au violoncelle, Mime Yamahiro Brinkmann.
Jonathan Woolf souligne un autre aspect de cet enregistrement au titre
évocateur. « Si amour et lamentation, tel qu’exprimé par l’entremise de la voix
féminine, constitue le thème de ce disque, alors l’émancipation graduelle des
femmes compositrices en constitue un fort sous-thème ». L’appréciation finale de
Jonathan Woolf est sans équivoque : « Avec cette merveilleuse acoustique
d’église fort ample (église de Länna (12ème siècle) - Suède), le concept de même
que l’exécution s’avèrent admirables ».
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