Revue de
presse / Press review
Un condensé de l'ensemble des
appréciations formulées par la critique.
A digest of the opinions expressed by the reviewers,
Johann Sebastian Bach (1685–1750) :
Cantate BWV106 'Gottes Zeit ist die allerbeste Zeit' (Actus tragicus)
Cantate BWV150 'Nach dir, Herr, verlanget mich', Cantate BWV12 'Weinen,
Klagen, sorgen, Zagen'
Cantate BWV131 'Aus der Tiefe rufe ich, Herr, zu dir'
Outil de traduction (Très approximatif)
Translator tool (Very approximate)
Cet enregistrement
de quatre cantates de prime jeunesse, composées entre 1707 et 1714, a été
généralement bien apprécié par la critique.
Philippe Venturini (Classica # 190, 03/2017) (Note 4/5) ne trouve que des
mérites à cette « … réalisation si soignée, (avec) un plateau vocal si équilibré
…, (en somme) une interprétation si prodigue en beautés…(et) ne pouvant
qu’appeler une suite ».
Son collègue de
Diapason (# 654, 03/2017) (Note : 4/6) ne partage toutefois pas cet
enthousiasme. Gaëtan Naulleau apprécie tout à fait « … le savoir-faire
polyphonique exceptionnel » de Vox Luminis dans la cantate BWV 131 mais exprime
des réserves quant à l’interprétation de la BW12. Il est d’avis que « … le
contrechamp instrumental n’instaure aucune tension. Le mouvement ne décolle pas
et s’éternise », et ajoute-t-il : « La douleur entêtante que le texte professe
et que Bach met en scène se confine dans une affliction agréable… ».
Du côté anglophone, Jonathan Freeman Atwood (Gramophone, 02/2017) déplore
l’absence d’engagement viscéral de la part des musiciens (chanteurs et
instrumentistes) de Vox Luminis. On nous propose selon ce critique une
« approche vocale… sur une tonalité strictement linéaire ». De plus on nous
donne l’impression qu’il s’agit « … d’une façon de faire de la musique qui se
refuse à explorer en profondeur ces merveilleuses lamentations ».
William J. Gatens (American Record
Guide, 02/2017) nous rappelle que ces quatre cantates sont formellement
rattachées à la période des concertos sacrés du 17ième siècle tels
que développés par Schütz et Buxtehude. On a l’impression d’entendre de la
musique de chambre. Gatens est d’avis que les « jeunes chanteurs et
instrumentistes de Vox Luminis nous proposent des interprétations très
attrayantes ». Il y a « … beaucoup à admirer ici ».
Chez Fanfare (40 : 1, 07/2017) George Chien rédige une critique essentiellement
descriptive. Son évaluation se résume à ce bref commentaire : Ce n’est pas un
disque exceptionnel, mais c’est tout à fait acceptable ».
Sur la Toile, les appréciations sont beaucoup plus favorables à Vox Luminis.
Tout d’abord, chez ResMusica, on peut consulter une courte mais très positive
critique de Jean-Baptiste de la Taille. Il souligne notamment : « Le soin porté
à la réalisation, la lisibilité du contrepoint, les tempi jamais précipités,
doublé d’une belle prise de son, proche, claire, rendent la parution des plus
intéressantes dans cette esthétique chambriste déjà explorée avec succès par
d’autres formations ».
David Stancliffe rédige pour Early Music Review (02/2017) une critique plutôt
technique en première partie, insistant beaucoup sur le rôle de l’orgue dans
l’enregistrement. Subséquemment il met l’emphase sur le fait que les chanteurs
et les instrumentistes de Vox Luminis sont à priori des interprètes de
compositeurs qui ont précédé Bach et dont celui-ci est nécessairement
tributaire. C’est dans cet esprit qu’ils abordent sous la direction de Lionel
Meunier les quatre cantates. Et cela signifie, écrit Stancliffe, que le son de
l’ensemble, tout comme celui de l’orgue, est un son robuste, comme une voix qui
projette plutôt qu’une voix qui produit ». D’après ce critique, qui tient cet
enregistrement en très haute estime, nous avons ici une interprétation destinée
à devenir une référence dans notre façon d’approcher les cantates de bach.
Chez ClassiqueNews le disque se voit décerner la plus haute mention de ce
webzine, soit un « Clic ». La critique que rédige Lucas Irom est tout simplement
dithyrambique. Selon lui, il s’agit d’un « fabuleux collectif » qui est dirigé
et animé par la baryton-basse Lionel Meunier, fondateur de Vox Luminis (qui) « …
sait convaincre par une maîtrise qui allie éloquence du discours et incarnation
très juste et nuancée de la musique de Bach ».
En dernier lieu, il convient de mentionner ce « lumineux » texte de
Jean-Christophe Pucek posté sur son blog Wunderkammern. Il commence par rédiger
une longue et très détaillée mise en situation – des plus intéressantes
d’ailleurs – situant chacune des cantates dans son contexte historique. Le tout
suivi de ses commentaires élogieux à l’endroit des interprètes. Tout d’abord les
chanteurs : « Ceux-ci sont tous excellents, techniquement bien entendu – la
cohésion, la justesse dans l’intonation comme dans la diction de cet ensemble ne
sont plus à démontrer –, mais surtout du point de vue de l’esprit, portant toute
leur attention sur le message que véhiculent les textes plutôt que sur des
effets décoratifs… Tous mériteraient des éloges ». Ensuite les
instrumentistes qui « … sont également de très grande tenue, avec beaucoup de
réactivité et une impeccable netteté de ligne qu’ils mettent entièrement au
service de la vision sobre et fervente, jamais esthétisante… ». En définitive il
s’agit de « … l’œuvre d’un collectif inspiré soudé par un souffle commun plutôt
que l’émanation d’une distribution de circonstance aussi brillante soit-elle,
parce qu’elle distille, mesure après mesure, une envie sincère de rendre justice
à la musique de Bach et un émerveillement continuel devant sa beauté, cette
réalisation mérite de trouver place auprès de vous ».
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